Un nouveau bras de fer entre le ministère de la santé et les professeur-chercheur des Facultés de médecine et de pharmacie.
En effet, les enseignants des facultés de médecine et de pharmacie affiliés au syndicat national de l'enseignement supérieur rejoignent les manifestations quotidiennes menées par d'autres professionnels de la santé, les médecins, les internes, les résidents et les enseignants stagiaires des centres régionaux des métiers de l'éducation et de la formation et les étudiants médecins.
Le bureau régional du syndicat national de l'enseignement supérieur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca a appelé à une réunion des professeurs pour mettre en garde contre l'adoption de la politique destructrice des centres hospitaliers universitaires, qui aura pour effet des répercussions extrêmement catastrophiques sur la santé des citoyens.
Selon le syndicat, le nombre de départs enregistrés a été 150 professeurs du centre hospitalier Ibn Rochd l'année dernière, sur 380 professeurs cette année. Aujourd'hui, il n'y en reste que 230. Et malgré cela, le ministère n'a pas bougé pour compenser ce manque, il a seulement alloué 5 postes de professeurs assistants de son budget actuel, à l'heure où des centaines de professeurs se retirent en raison des mauvaises conditions de travail dans le public et les offres attrayantes du privé.