Un médecin directeur d'une clinique privée à Tanger a été arrêté la semaine dernière par la police judiciaire sur ordre du procureur général du Roi suite à une erreur médicale.
En effet, le médecin avait pratiqué, il y a environ huit mois, un accouchement par césarienne qui a mal tourné. La jeune femme est décédée sur la table d'opération de ladite clinique suite à une hémorragie sévère.
Les résultats de l'autopsie médico-légale ont monté que cette femme est décédée suite à une hémorragie, en plus elle avait subi une césarienne dont elle n'avait pas besoin.
D'après des sources médicales, ce médecin n'est pas à sa première implication dans des affaires pareilles, auparavant il a été accusé d'avoir pratiqué une interruption volontaire de grossesse sur une jeune fille mineure.
Il est à noter que l'accouchement par césarienne gagne du terrain au Maroc. Des médecins sans scrupules préfèrent gagner plus pour couvrir plus rapidement leurs frais et mettent en danger la vie de la mère et du fœtus. D’après une étude de la CNOPS sur les accouchements durant la période 2007-2011, la proportion de ce type d'accouchement a considérablement augmenté au niveau de la CNOPS. Son poids a connu une nette croissance entre 2007 et 2011 en passant de 36% (8.476 actes) à 50% (12.691) du nombre total des accouchements effectués. En revanche, l'accouchement par voie basse a régressé en passant de 64% (15.400 actes) à 50% (12.944 actes).