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L’OMS a déclaré vendredi 23 décembre qu’un vaccin s’est révélé « jusqu’à 100 % » efficace contre Ebola. Ce virus extrêmement contagieux, qui a fait plus de 11 300 victimes, a été  déclaré dans la région de Guéckédou, dans le sud de la Guinée en décembre 2013, avant de gagner rapidement deux pays frontaliers, la Sierra Leone et le Liberia

Durant des mois, le virus s’était propagé par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions des organes ou des liquides biologiques des personnes infectées. L’épidémie avait été hors de contrôle, notamment à cause de la difficulté à retrouver les contacts des personnes infectées, en particulier lors des rites funéraires où toute la famille est rassemblée.

La revue The Lancet a publié les résultats finaux des essais cliniques de ce vaccin, le rVSV-ZEBOV, menée par l’OMS en Guinée pendant l’année 2015.

Ce vaccin a été mis au point par l’Agence de la santé publique du Canada et sa licence a été cédée à NewLink Genetics, qui a son tour l’a vendue au laboratoire Merck. Le vaccin utilise le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), dans lequel a été introduit le gène d’une protéine présente à la surface du virus Ebola. Il entraîne une stimulation du système immunitaire contre cette protéine et a donc un effet protecteur contre le virus Ebola.

Les effets indésirables liés à ce vaccin sont des symptômes bénins immédiatement après la vaccination, dont des céphalées, de la fatigue et des douleurs musculaires, mais qui disparaissent  dans les jours qui suivent, sans effet à long terme. En outre, deux événements indésirables graves ont été jugés liés à la vaccination (une réaction fébrile et une réaction anaphylactique) et un autre comme potentiellement associé (syndrome de type grippal). Les trois personnes touchées se sont rétablies sans effet à long terme.

Il aura fallu donc quarante ans pour mettre au point un vaccin Ebola. Le virus avait été découvert en 1976 au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo près de la rivière Ebola. L’OMS est enfin prête à combattre ce virus, en cas de nouvelle épidémie.

Source : Organisation Mondiale de la Santé


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Communiqué de presse - 17 NOVEMBRE 2016 - GENÈVE L’OMS confirme aujourd’hui que le premier vaccin antipaludique au monde va être déployé dans le cadre de projets pilotes en Afrique subsaharienne. Le financement de la phase initiale du programme est désormais assuré et les vaccinations devraient commencer en 2018.

Le vaccin, appelé RTS,S, agit contre P. falciparum, à l’origine de la forme la plus mortelle de paludisme dans le monde et ayant la plus grande prévalence en Afrique. Des essais cliniques avancés ont montré que le RTS,S confère une protection partielle contre le paludisme chez le jeune enfant.

«Le déploiement pilote de ce vaccin de première génération marque un tournant historique dans la lutte contre le paludisme», se réjouit le Dr Pedro Alonso, Directeur du Programme mondial de lutte antipaludique de l’OMS. «Ces projets pilotes fourniront les données en conditions réelles dont nous avons besoin pour prendre des décisions informées sur le déploiement du vaccin à grande échelle.»

Financement et développement du vaccin

Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé aujourd’hui une enveloppe de US $15 millions pour les essais pilotes du vaccin, assurant ainsi le financement complet de la première phase du programme. Cette année, l’Alliance GAVI et UNITAID avaient déjà annoncé des engagements allant jusqu’à 27,5 millions de dollars (US $) et 9,6 millions de dollars (US $), respectivement, pour les 4 premières années du programme de vaccination.

Le RTS,S a été mis au point dans le cadre d’un partenariat entre GlaxoSmithKline et la Malaria Vaccine Initiative (MVI) du PATH, avec l’appui de la Fondation Bill & Melinda Gates et d’un réseau de centres africains de recherche.

«L’OMS reconnaît et salue le leadership et l’appui de tous les organismes de financement et les partenaires qui ont permis ce succès», indique le Dr Jean-Marie Okwo-Bele, Directeur à l’OMS du Département Vaccinations, vaccins et produits biologiques.

Programme du vaccin recommandé par deux organes consultatifs de l’OMS

En octobre 2015, deux groupes consultatifs indépendants de l’OMS réunissant les plus grands experts mondiaux sur les vaccins et le paludisme, le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination et le Comité de pilotage de la lutte antipaludique (MPAC), ont recommandé la mise en œuvre pilote du vaccin RTS,S dans 3 à 5 sites en Afrique subsaharienne. Ces recommandations ont suivi une annonce en juillet 2015 indiquant que l’Agence européenne du médicament (EMA) avait émis une opinion scientifique favorable pour ce vaccin.

 

L’OMS a officiellement adopté les recommandations du SAGE et du MPAC en janvier 2016 et a œuvré depuis lors pour mobiliser l’appui financier destiné aux essais pilotes et pour finaliser la conception du programme. Le programme pilote évaluera la faisabilité de l’administration des 4 doses requises de RTS,S; l’impact de celui-ci en termes de vies sauvées ; et l’innocuité du vaccin dans le contexte d’une utilisation ordinaire.

Il évaluera aussi dans quelle mesure l’effet protecteur mis en évidence chez les enfants âgés de 5 à 17 mois au cours de l’essai en phase 3 peut être reproduit dans les conditions réelles.

Sélection des pays

Le RTS,S est le premier vaccin antipaludique à achever avec succès la phase 3 cruciale des essais. Plus de 15 000 nourrissons et jeunes enfants ont été recrutés dans 7 pays d’Afrique subsaharienne pour les essais en phase 3. Les pays qui y ont participé seront prioritaires pour être intégrés dans le programme pilote de l’OMS. Les consultations se poursuivent et les noms des trois pays retenus seront annoncés dans les prochaines semaines.

Un outil de lutte complémentaire

Le vaccin RTS,S est proposé comme un outil devant compléter l’ensemble des mesures de prévention, de diagnostic et de traitement recommandées par l’OMS, et il sera utilisé en association avec les interventions actuelles.

Parmi les autres outils, on citera les moustiquaires à imprégnation durable, les pulvérisations d’insecticide sur les murs à l’intérieur des habitations, le traitement préventif pour les nourrissons et pendant la grossesse, les tests de diagnostic rapide et le traitement des cas confirmés au moyen de médicaments antipaludiques efficaces.

Le déploiement de ces outils a déjà permis d’obtenir une baisse spectaculaire de la charge de morbidité imputable au paludisme dans de nombreux sites en Afrique. De 2000 à 2015, l’incidence des nouveaux cas en Afrique subsaharienne a diminué de 42% et les taux de mortalité par paludisme de 66%. Cette Région continue cependant de concentrer environ 90% du nombre mondial des cas et des décès.

Le RTS,S n’étant que partiellement efficace, il sera essentiel de rechercher le paludisme chez tout patient vacciné présentant une fièvre et de traiter tous ceux qui auront un diagnostic confirmant le paludisme avec des médicaments antipaludiques efficaces et de qualité.

source/ Organisation Mondiale de la Santé


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