Epidémie

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Malgré les mesures préventives mises en place par l’Etat Marocain, la leishmaniose cutanée est difficile à éradiquer. Selon la direction régionale de la santé Draa Tafilalet, près de 2582 cas de leishmaniose cutanée ont été recensés en 2016 dans cette région. D’après les statistiques, la province d’Er-Rachidia arrive en tète avec 1144 cas enregistrés en 2016 suivie par la province de Tinghir avec 928 cas de leishmaniose cutanée.

Cette poussée épidémique  au niveau de cette région est due notamment aux aléas climatiques, le relâchement des actions de lutte une fois la situation épidémiologique maitrisée et la persistance des facteurs de risques notamment la densité élevée du réservoir du parasite (le rongeur).

Le nombre de cas de Leishmaniose cutanée enregistré diminue d'année en année, selon le ministère de la santé. Dans la province d'Er-Rachidia, ce nombre est passé de 4444 cas en 2010 à 200 cas en 2015, et au niveau national, le chiffre est passé de 6400 cas en 2010 à 700 cas en 2015. 

Il est à noter qu’en 1976, la première épidémie a été enregistrée à Errachidia avec 729 cas dans la localité d’Alnif. La leishmaniose cutanée à leishmania major a marqué, en 2010, un pic épidémique dans la région avec un nombre important de cas enregistrés (4.128 cas dans la province d’Errachidia à elle seule),

Il y a trois types de leishmanioses: les leishmanioses viscérales ou Kala-azar, mortelles en l’absence de traitement ; les leishmanioses cutanées, localisées ou diffuses et les leishmanioses cutanéomuqueuses.

Les leishmanioses représentent un problème de santé publique au Maroc, non seulement à cause du nombre de cas enregistrés chaque année, mais aussi à cause de la large répartition de la maladie sur le territoire marocain, la diversité des espèces de leishmanies et la diversité des formes cliniques; ainsi que les facteurs climatiques, environnementales et socio- économiques ayant un impact sur la propagation de la maladie.

Au Maroc, la Leishmaniose cutanée se présente généralement sous trois formes cliniques :

1-La Leishmaniose cutanée zoonotique (LCZ), dite aussi rurale ou humide causée par L. major occupe le Sud et le Sud-Est .

2-La Leishmaniose cutanée anthroponotique (LCA), dite aussi urbaine ou sèche due à L. tropica occupe le Nord-Ouest et le centre.

3-Une forme rare de la Leishmaniose cutanée dite sporadique due à L. infantum est surtout localisée à l’extrême Nord et au Rif.

Entre 1990 et 2010, 50 208 cas de LC ont été´ recenses ; 34 818 cas étaient dus a L. major (soit 69,4 %) et 15 390 a` L. tropica (soit 30,6 %).

Au cours des vingt dernies années, une recrudescence du nombre de cas de LC a été´ observée au Maroc ainsi que dans de nombreux pays, particulièrement au Maghreb (Tunisie) et au Moyen-Orient. Le Maroc demeure néanmoins moins touche´ que l’Algérie voisine.

La leishmaniose est un problème sanitaire, sérieux. Les leishmanioses sont endémiques dans 88 pays et les quatre continents que sont l'Afrique, l'Amérique du Nord et du Sud, l'Asie et l'Europe.


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L’OMS a déclaré vendredi 23 décembre qu’un vaccin s’est révélé « jusqu’à 100 % » efficace contre Ebola. Ce virus extrêmement contagieux, qui a fait plus de 11 300 victimes, a été  déclaré dans la région de Guéckédou, dans le sud de la Guinée en décembre 2013, avant de gagner rapidement deux pays frontaliers, la Sierra Leone et le Liberia

Durant des mois, le virus s’était propagé par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions des organes ou des liquides biologiques des personnes infectées. L’épidémie avait été hors de contrôle, notamment à cause de la difficulté à retrouver les contacts des personnes infectées, en particulier lors des rites funéraires où toute la famille est rassemblée.

La revue The Lancet a publié les résultats finaux des essais cliniques de ce vaccin, le rVSV-ZEBOV, menée par l’OMS en Guinée pendant l’année 2015.

Ce vaccin a été mis au point par l’Agence de la santé publique du Canada et sa licence a été cédée à NewLink Genetics, qui a son tour l’a vendue au laboratoire Merck. Le vaccin utilise le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), dans lequel a été introduit le gène d’une protéine présente à la surface du virus Ebola. Il entraîne une stimulation du système immunitaire contre cette protéine et a donc un effet protecteur contre le virus Ebola.

Les effets indésirables liés à ce vaccin sont des symptômes bénins immédiatement après la vaccination, dont des céphalées, de la fatigue et des douleurs musculaires, mais qui disparaissent  dans les jours qui suivent, sans effet à long terme. En outre, deux événements indésirables graves ont été jugés liés à la vaccination (une réaction fébrile et une réaction anaphylactique) et un autre comme potentiellement associé (syndrome de type grippal). Les trois personnes touchées se sont rétablies sans effet à long terme.

Il aura fallu donc quarante ans pour mettre au point un vaccin Ebola. Le virus avait été découvert en 1976 au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo près de la rivière Ebola. L’OMS est enfin prête à combattre ce virus, en cas de nouvelle épidémie.

Source : Organisation Mondiale de la Santé