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Depuis le début de l'année, deux adolescents en France sont morts après une surdose de codéine prise à des fins "récréatives", trois autres ont été gravement intoxiqués.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a réagit âpres la mort deux adolescents par une surdose de codéine prise à des fins "récréatives".
L’ANSM a indiqué qu’elle est en train de réfléchir aux moyens de restreindre l’accès aux médicaments contenant de la codéine après plusieurs signalements d’usages abusifs chez des mineurs.
Selon l'ANSM, de plus en plus de mineurs détournent à des fins "récréatives" ce médicament antidouleur vendu en pharmacie sans ordonnance.
L'Agence a mis en place une étude pour voir comment limiter l’accès des populations les plus vulnérables (les jeunes) tout en maintenant une facilité d’achat pour ceux qui en ont besoin. Selon l’agence, la question est cruciale, car il s’agit d’empêcher les usages récréatifs. L’une des pistes envisagées, selon l’agence, pourrait être d’interdire la délivrance de ces médicaments sans ordonnance, mais d’autres leviers sont aussi envisagés.
La mère d’une jeune fille de 16 ans décédée début mai d’une overdose de codéine a lancé une pétition sur Internet pour interdire la vente de cette substance sans ordonnance, qui a recueilli environ 900 signatures en trois semaines selon le journal le Parisien.
Selon les addictologues, la codéine peut entraîner un coma, parfois mortel si cette substance est associée à des anxiolytiques et de l'alcool.
Dès 2016, l’ANSM a interpellé les professionnels de santé, leur demandant de faire preuve de prudence. L’agence appel à la vigilance des pharmaciens. Ceux-ci peuvent refuser une vente quand ils jugent que la délivrance du médicament peut avoir des conséquences sanitaires.