Dans les cliniques privées au Maroc, il faut payer en liquide ou présenter un chèque de garantie, sans cette garantie, impossible d’être admis ou pris en charge.
La clinique est un lieu où le malade est censé trouver des soins est devenu source d’angoisse pour les Marocains. Les patients ont plus peur de l’engrenage du système de la santé en général et de celui des cliniques privées en particulier, que de la maladie elle-même.
"Payer d'abord" pratiquée par certaines cliniques privées fait polémique depuis longtemps dans notre pays. Mais une décision de justice d’un tribunal du Maroc, rendue la semaine dernières, a imposé une peine de prison à un propriétaire et à un directeur d’une clinique privée qui avait refusé de prendre en charge une personne gravement malade.
Le jugement s’est basé sur le délit de non assistance à personne en danger.
Cette décision représente une jurisprudence dans ce domaines selon les spécialistes.
Le chèque de garantie en particulier représente un grand problème pour les patients et certaines cliniques privées. Il s’agit d’une pratique illégale et contraire aux règles déontologiques de la profession que d’exiger un chèque de garantie, lors de l’admission dans une clinique ou tout autre établissement hospitalier.
Le chèque de garantie est interdit par la loi, mais son utilisation est largement répandue dans le commerce.