Les médecins et cliniques du privé sont en colère. Ils ne cachent pas leur mécontentement. Il y a un ras le bol quasi unanime. Aujourd’hui ils dénoncent d'une seule voix les menaces qui risquent de miner leur profession.
Après une grève nationale du 30 mars 2017, la récente réunion avec le ministre de la santé et faute de satisfaction de leurs revendications, les médecins et les cliniques privés appellent à une série de grève le 18 octobre, le 22 novembre et le 20 décembre 2018 pour dénoncer l’absence de dialogue constructif avec les instances administratives.
Leurs principales revendications sont :
- La révision de la convention nationale de l’AMO conclue en 2006 et en particulier du tarif national de référence (revoir le tarif référentiel de la visite médicale, restée inchangée depuis 2006, bien que la loi réglementaire stipule sa révision tous les trois ans).
- La révision du délai de délivrance des prises en charge pour certaines pathologies chroniques.
- Le droit de recevoir dans les cabinets et dans les cliniques privées, les patients relevant du Ramed via un protocole concerté.
- L'Arrêt de "l'acharnement" du fisc contre les médecins et cliniques du privé.