Un patient anglais, Andrew Wardle, vient de subir une greffe de pénis à partir de ses propres tissus. Le patient est atteint d'une maladie rare, l'exstrophie vésicale, qui touche une personne sur 20 millions : son pénis ne s'est pas développé et sa vessie débouche directement sur son abdomen.
L'absence de pénis a profondément impacté la vie de ce patient. Il tente même de se suicider 2 fois. En 2012, son médecin traitant, qui a connaissance de sa dépression et de ses tendances suicidaires le recommande auprès d'un urologue qui lui a proposé une » pénoplastie », une chirurgie qui doit s'étaler sur deux ans.
Selon les journaux anglais, cette greffe réalisée à partir de tissus et de muscles de son avant-bras et d’une veine de sa cuisse a eu lieu vendredi 22 juin à l’hôpital universitaire de Londres. A l’intérieur de ce pénis artificiel a été introduit un cylindre relié à une pompe et un réservoir de solution d’eau saline permettant de faire gonfler le pénis et ainsi de simuler une érection.
Selon les médecins, une fois la greffe de pénis réalisée, ce patient va connaître une érection permanente de dix jours, et il ne pourra avoir son premier rapport que dans six semaines, temps nécessaire à la convalescence.