
La réforme des études pharmaceutique : La pharmacie s'ouvrira aux bacheliers
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01 fév 2015
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Par : pharmapresse
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Répondant à une question orale du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers ,mardi 3 février à Rabat, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, Soumia Benkhaldoun a annoncé que l'accès à la Faculté de médecine et de pharmacie pour des études pharmaceutiques s'ouvrira aux bacheliers à partir de la rentrée universitaire 2015-2016. L'accès aux études pharmaceutiques était jusque-là limité aux étudiants détenteurs d'un DEUG en SVT.
"Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres a décidé, dans le cadre d'une large réforme pédagogique initiée en concertation avec tous les partenaires, d'ouvrir l'accès aux études pharmaceutiques aux détenteurs du baccalauréat, à partir de la prochaine année universitaire, et ce dans le cadre du respect des normes d'accès aux établissements d'enseignement supérieur à accès sélectif", a-t-elle indiqué.
Des ponts d'accès à cette spécialité seront également ouverts pour les détenteurs d'un diplôme d'Etudes universitaires générales (DEUG) en sciences de la vie et de la terre (SVT) et en sciences et techniques, ainsi que pour les étudiants issus des classes préparatoires, a ajouté Soumia Benkhaldoun.
Au Maroc, les études de pharmacie ont vu le jour en octobre 1986 à Rabat. L’accès à ces études est ouvert aux titulaires d’un DEUG en BG ou d’un diplôme reconnu équivalent (Bac plus 2). Il se fait sur concours. 27 ans plus tard, à la lumière de l’expérience acquise, des grands bouleversements de la profession, des profonds changements de la société et du pays, une réforme des études pharmaceutiques est devenue nécessaire.
À noter que la réforme des études médicale est bien débattue dernièrement et doit voir le jour car les besoins de santé de la population ont considérablement changés , le système de santé connait plusieurs chantiers , le financement des soins (AMO, RAMED) et l'arrivé de la carte sanitaire (répartition des soins).