Parmi le plus fort taux de cancers, le cancer du sein vient en première position : il représente 36 % des cas chez la majorité des femmes, suivi par le cancer du col d’utérus avec 12 %. Chez les hommes, le cancer du poumon se trouve en première position représentant un quart des cas décelés, toutes proportions confondues, suivi par le cancer de la prostate et du système digestif.
Selon une enquête menée par le ministère de la Santé, qui détermine la prévalence du cancer chez les enfants, il s’est avéré que la «leucémie» ou cancer du sang représente environ 50% du total des cancers diagnostiqués chez les enfants marocains âgés entre 1 an et 15 ans.
En outre, le cancer des glandes ou des ganglions lymphatiques représente 45%. On nôte également qu’avec 1.200 nouveaux cas de cancer chez les enfants par an, seulement 750 d'entre eux se font soigner à l’hôpital.
Selon le ministère, le taux de guérison du cancer chez les enfants est limité à 65% par rapport à 80% à 90% dans les pays européens en cas de diagnostic précoce.
Le dépistage tardif peut être fatal voire mortel chez la majorité des patients, avec des coûts de traitement extrêmement élevés qui constitue un fardeau excessif pour les patients.
Malgré les efforts déployés à la fois par la Fondation Lalla Salma pour la prévention et le traitement du cancer et par le Ministère de la santé, certains patients n'ont pas accès aux soins à cause de la distance géographique ou en raison de la cherté de certains médicaments.
Il est à noter que le taux de Marocains considérant que le traitement classique est bénéfique par rapport au traitement moderne représente 32 %, tandis que le nombre des Marocains qui ont recours à un traitement moderne est de 62 % en 2010