Une anciennement infirmière britannique en soins palliatifs de 75 ans s'est fait euthanasier le 21 juillet dernier dans une clinique alors qu'elle était en bonne santé et qui ne souffrait d'aucune maladie grave.
Gill Pharaoh a défendu publiquement son choix de mettre fin à ses jours, jugeant dans un qu'"être vieux est horrible", "je me suis occupée de vieilles personnes tout au long de ma vie, et j'ai toujours dit, je refuse de vieillir". Elle a affirmé ne pas vouloir que les gens se souviennent d'elle "comme d'une vieille dame clopinant avec un déambulateur", selon le journal Britannique The Sunday Times.
Ce geste a fait polémique sur l'euthanasie en Royaume-Uni. Cette infirmière, militante pour l'euthanasie, a écrit deux livres sur les soins palliatifs.
L'euthanasie active ne fait pas l'objet d'une incrimination particulière, mais la jurisprudence l'assimile à l'homicide volontaire.
Pour l'euthanasie indirecte, la jurisprudence a développé la théorie du " double effet ", qui autorise un médecin à administrer légalement à un malade en phase terminale des antalgiques qui ont pour effet secondaire (double effet) prévisible, mais non recherché, de hâter le décès.
Quant à l'euthanasie passive, elle est admise par la jurisprudence, non seulement lorsque le malade est capable d'exprimer son refus, mais aussi lorsqu'il l'a exprimé de façon anticipée dans un testament de vie.