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Le docteur  Monsef Benkirane, directeur de recherche au CNRS et directeur de l’Institut de génétique humaine à Montpellier et son équipe viennent d’identifier un marqueur permettant de différencier les cellules « dormantes » infectées par le VIH de celles qui sont saines. Cette découverte ouvre la voie aux scientifiques à la possibilité d’éliminer le virus latent et pourrait un jour mener à un remède.

 Selon Dr Monsef Benkirane, grâce à cette avancée, on va pouvoir imaginer de nouvelles stratégies thérapeutiques permettant de cibler et détruire les cellules infectées par le VIH. C'est un petit rêve qui se concrétise et une nouvelle piste pour éliminer le virus puisqu'on va pouvoir enfin le cibler.

Cette découverte, fruit d’un travail commun entre les chercheurs du CNRS et de l’Université de Montpellier, rassemblés au sein de l’institut de génétique humaine, a été dévoilée la semaine dernière dans la revue scientifique Nature.

Selon les chercheurs, tout a commencé en 2011, lorsque des chercheurs de ce même laboratoire ont montré comment infecter par le VIH les lymphocytes T CD4. Après avoir infecté des lymphocytes, nous avons regardé quels gènes s’exprimaient par rapport à un lymphocyte sain. Nous avons sélectionné le gène qui s’exprimait le plus, c’est comme cela que nous avons découvert le gène codant le marqueur CD32.

Biographie du docteur  Monsef Benkirane:

- 1994 : Doctorat en immunologie, Université d’Aix-Marseille

- 1994 -1997: Post-doctorat au Molecular Virology laboratory, NIAID, NIH, Bethesda

(Etats-Unis)

- 1997 : Chargé de recherche au CNRS, Institut de génétique humaine de Montpellier

- 2003: Young Investigator Award, Human Frontier Science Program

- 2007 : Directeur de recherche de 1ère classe au CNRS, responsable de l’équipe Virologie moléculaire à l’Institut de génétique humaine de Montpellier

- 2010: Advanced Grant, European Research Council

- 2012: Membre de l’European Molecular Biology Organization

- 2012: Membre de l’American Academy of Microbiology

- 2012 : Prix Jaffé de l’Académie des Sciences

-2 013 : Prix Liliane Bettencourt pour les sciences du vivant

- En 2016, il a été primé par la Médaille d’argent du CNRS, décernée annuellement à une quinzaine de chercheurs, pour l’originalité, la qualité et l’importance de ses travaux, reconnus sur le plan national et international

Depuis son doctorat, Monsef Benkirane s’intéresse aux interactions entre virus et celluleshôtes.

Alors qu’il travaille à l’obtention de ce diplôme à l’Université de Marseille, il comprend que l’attachement du VIH aux globules blancs CD4 est déterminant pour l’infection. Il montre que lors de cette première étape, le virus active dans les globules blancs

CD4 des mécanismes qui lui permettront de détourner à son profit leur machinerie de réplication cellulaire. En développant et adaptant une technique de biologie moléculaire nommée « Alu PCR », Monsef Benkirane ouvre également la voie sur l’étude de l’intégration des gènes du virus au sein même des chromosomes de son hôte.

Lors de son post-doctorat sous la supervision du Dr. Kuan Teh Jeang, Monsef Benkirane publie des travaux pionniers sur les mécanismes d’activation des promoteurs viraux, séquences d’ADN nécessaires à la réplication des protéines du VIH.

Depuis l’établissement de son laboratoire à l’Institut de génétique humaine de Montpellier, il continue à décrypter non seulement les mécanismes du SIDA mais également les mécanismes fondamentaux de toutes les infections virales au sein de la cellule.


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  • 01 avr 2017

  • Par : MOSTAFA EL HALI

  • Tags : VIH, Maroc

C’est une nouvelle très attendue par les acteurs de la lutte contre le sida.

En effet, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) et le ministère de la Santé viennent de signer une note d’orientation sur le respect des droits de l’Homme et de l’éthique pour le dépistage du sida dans les établissements pénitentiaires.

La précarité des détenus et la fragilité  de l’équilibre des soins sont aggravés  par la propagation du virus du VIH  dans le milieu carcéral. Partout dans  le monde, la prison est un lieu de  cristallisation des problèmes sociaux.  L’incidence de l’infection par le VIH  parmi les populations carcérales  est généralement plus élevée qu’en  milieu ouvert. Il en est de même pour  les hépatites et la tuberculose, en  raison de la consommation de drogues  et des comportements à risque en  milieu carcéral (partage du matériel  d’injection, rapports sexuels non  protégés…). Ces pratiques favorisent  la propagation de maladies parmi les détenus.

Le nombre de la population carcérale au Maroc s’élève à 79.368 détenus, la prévalence de l’infection au VIH en ce milieu est élevée. Elle oscille entre 0,3 et 2,5 %.

Le dépistage du VIH/sida aux établissements pénitentiaires est un moyen important pour atteindre l’objectif d’accélération de la lutte contre ce virus à l’horizon 2020, tel que fixé par le programme ONUSIDA et l’OMS.

Cette note d’orientation formule plusieurs recommandations, notamment concernant la lutte contre la discrimination envers les prisonniers séropositifs, l’accès au traitement antirétroviral pour les détenus et l’amélioration des services de santé.

Il est également prévu de mieux former le personnel médical et paramédical au dépistage VIH qui inclut la confidentialité, le consentement éclairé et éthique.

Concernant l'épidémie de sida chez toute la population du Maroc, selon les nouvelles statistiques du ministère de la santé, le nombre cumulé de cas de VIH/sida déclarés de 1986 à fin 2014 est de 10 017 cas.  51% de ces cas ont été notifiés ces 5 dernières années. La maladie s'est féminisée, puisque plus de 54,30 % des cas sont de sexe féminin

Il est à noter qu’au niveau national, la prévalence du VIH/sida est faible, elle est de 0.15%. Cependant nous avons 3 foyers d'épidémie concentrée, deux au Nord concernant les utilisateurs de drogues par injection ou inhalation (UDI), un foyer à Nador avec une prévalence de 25%, ce qui représente un chiffre très inquiétant, l'autre à Tétouan avec 7%. Le troisième foyer se trouve à Agadir ou l'épidémie est  concentrée au niveau des travailleurs et travailleuses du sexe avec une prévalence de 5%.

Concernant les séropositifs,  au Maroc le nombre est estimé à plus de 31 milles cas dont la moitié est âgée entre 20 et 35 ans, environ 70% des 31.000 des personnes vivant avec le virus dans notre pays ne le savent pas et ils n'ont pas accès au traitement et continuent malheureusement à transmettre la maladie et seulement 30% des personnes atteintes de VIH le savent, ce qui fait que nous observons encore des diagnostics tardifs et des dépistages insuffisants.


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Une équipe de médecins britanniques a pu trouver une nouvelle méthode de traitement qui permet de détecter et d'éliminer d'un seul coup le VIH présent dans tout l'organisme, en plus de celui présent dans les sites où le virus est le plus actif. Ce traitement a été testé chez un jeune Britannique séropositif et qui ne présente plus de charges virales dans son organisme. Rappelons que la thérapie antirétrovirale traditionnelle ne cible que les cellules virales actives et n'affecte pas les autres lymphocytes T présents dans le système sanguin d'un patient à savoir que tous les médicaments élaborés jusqu'à présent, et qui visent localement les sites infectés, n'assurent pas une rémission complète de l’infection du VIH.

Le traitement proposé par les chercheurs britanniques pourrait, en cas de réussite des tests, aider ainsi des millions de gens du monde entier à se remettre du sida une fois pour toutes.

En outre, deux chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem viennent de mettre au point un traitement qui repose sur une petite protéine qui favorise l'intégration de copies du génome du VIH dans les cellules infectées qui, ensuite, se suicident ce qui empêchera donc la propagation du virus dans le corps. Les premiers tests sanguins effectués àl'hôpital Kapln de Rehovot ont permis de faire baisser le nombre de virus de 97 %. Toutefois, il faut encore attendre au moins 5 ans pour connaître les résultats sur cette molécule injectées directement chez l'homme malgré qu’elle a fonctionne sur des échantillons sanguins.

A rappeler que 36,7 millions de personnes dans le monde vivent aujourd'hui avec le VIH/sida, principalement en Afrique sub-saharienne et que Seulement 17 millions d'entre elles ont accès à un traitement.

Source. Santé magazine