Urgences

Message d'erreur

  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 10 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Undefined index: node in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).

Taxonomy term

Si l’argent ou la couverture médicale peuvent aider à accéder aux cliniques privées, ils n'ont parfois aucune utilité en cas d’urgence vitale, surtout si le principal intéressé a perdu connaissance. Quand un système des urgences est défaillant pour le petit peuple, il l’est également pour le fortuné. Faut-il qu’il prenne conscience de cette réalité !?

Supposons qu’une personne fasse un accident de la circulation dans sa berline et qu’elle ne soit pas assez lucide pour joindre sa famille ou son assurance, ou qu’elle se trouve loin d’un centre urbain. L’arrivée tardive des secours, les mauvaises manipulations des agents de sécurité civile et la vétusté de l’ambulance sont des réalités.

Enfin, à l’arrivée dans le service des urgences dans n’importe quelle structure publique, l’accidenté nanti mais inconscient sera confronté au même traitement que les autres citoyens.

En cas de lésions sérieuses, notre bourgeois finira par mourir, parce qu’il vient de subir ce qu’endurent la plupart des Marocains : Un retard de prise en charge et parfois une négligence caractérisée. Cet état de fait n’est pas un accident de la nature, mais une façon de faire – structurée volontairement ou pas – de façon à ce que les nouveaux perpétuent les usages des anciens.

Bien évidement, il y a des médecins qui ont voulu faire des changements pour améliorer la prise en charge des urgences, ou n’importe quel autre dysfonctionnement dans le service public de la santé, mais, ils ont vite déchanter face à la difficulté de la tâche. Ils ont fini par se résigner ou par jeter l’éponge et partir dans le secteur privé ou encore en occident.

Par conséquent, la voie est restée ouverte aux marchands des âmes, qui voient en toute mauvaise gestion un bénéfice potentiel personnel. Que ce soit certains enseignants véreux qui monnaient leur savoir à prix d’or, laissant les patients sur les carreaux et leurs élèves dans l’ignorance ou souvent le mépris, ou des investisseurs qui ont réussi à faire passer des lois de marchandisation de la santé.

Face à ce constat accablant et qui n'est pas prêt de changer à cause de la fuite en avant des "responsables" et une incapacité de remise en question, c’est aux diplômés et aux personnes souhaitant vivre dans une certaine sécurité de penser à se mobiliser pour un accès aux soins dans la dignité.

La gratuité et l’efficacité de la prise en charge dans les urgences doit faire partie de ce droit fondamental à la vie. Tout le monde en est concerné et pas seulement une élite. En effet, même si cette dernière a tendance à l’oublier, elle fait partie du peuple et la faiblisse de l’accident et de la maladie la ramène à cette réalité. Réalité de l’égalité devant la souffrance et la mort, qui devient évidente dans n’importe quel cimetière… Il n’y a qu’à y faire un petit tour !