journée mondiale

Message d'erreur

  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3697 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3698 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Undefined offset: 4 in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in user_node_load() (line 3699 of /home/pharmaprnet/public_html/modules/user/user.module).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 10 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Undefined index: node in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 10 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Undefined index: node in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 10 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Undefined index: node in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).
  • Notice: Trying to get property of non-object in include() (line 23 of /home/pharmaprnet/public_html/sites/all/themes/illusion/templates/node/node--article.tpl.php).

Taxonomy term

La maladie de Parkinson fut décrite pour la première fois par James Parkinson, (1755-1824), médecin Anglais, en 1817; il décrivit celle-ci sous le nom de "Paralysie agitante".

Charcot (1825-1893), médecin Français à l'hôpital de la Salpêtrière, donna le nom définitif à cette maladie : "Maladie de Parkinson".

Le 11 Avril, date anniversaire de la naissance de James Parkinson, est devenue, depuis 1997, la Journée Mondiale du Parkinson,

Cette maladie est la seconde maladie dégénérative après la maladie d’Alzheimer. Près de 4 millions de personnes seraient atteintes de cette maladie dans le monde. C’est une maladie neurodégénérative liée à la destruction des neurones dopaminergiques.

La maladie de Parkinson est avant tout une maladie du mouvement. Les malades sont envahis par des symptômes souvent invisibles : les symptômes moteurs, dont le tremblement au repos, la lenteur du mouvement et la raideur. Cela dit, la maladie peut aussi se manifester avec des symptômes non moteurs.

Elle débute généralement entre 55 et 65 ans mais de 5 à 10 % des patients sont atteints encore plus jeunes (entre 30 et 55 ans). On estime à 4 millions le nombre de personnes affectées par la maladie de Parkinson Dans le monde. La prévalence globale de la maladie  en Europe est estimée à 1,6 % chez les personnes âgées de plus de 65 ans. En France elle touche près de 100 000 personnes avec environ 8 000 nouveaux cas par an.

Au Maroc, on estime à 50.000 voire 60.000 le nombre de cas de la maladie de Parkinson, environ 4.000 nouveaux cas sont déclarés chaque année, selon les statistiques du ministère de la santé. Selon une étude réalisée à l'hôpital des spécialités de Rabat entre le mois de janvier 2006 et janvier 2011 montre que l'âge moyen des patients atteints par la maladie est de 64ans +/- 10ans, avec une prédominance masculine de 61.5%, et un âge moyen de début des premiers symptômes de 57.5 +/- 11ans.

En raison de l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population au Maroc, cette maladie neuro-dégénerative sera de plus en plus fréquente, selon le Pr Mostafa El Alaoui Faris du service de neurologie A, Hôpital des spécialités-Rabat.

Pour mieux sensibiliser la population, les médecins neurologues Marocains  insiste, surtout sur l'éducation et l'informer sur la fréquence et les symptômes de cette maladie et l'encouragement des malades à consulter un neurologue en cas de doute. Pour que les patients marocains atteints de cette maladie soient  soignés correctement, il faudrait que les pouvoirs publics s'impliquent plus activement dans la prise en charge des malades et ceci en  mettant sur le marché marocain les médicaments anti-parkinsoniens récents nécessaires pour un traitement optimal, selon Dr Chafiq Hicham, neurologue à Marrakech.


Taxonomy term

La Journée mondiale du sida est célébrée chaque année le 1er décembre, dans le monde entier. Un combat planétaire qui se poursuit depuis plusieurs décennies dans l'espoir d'éradiquer cette épidémie. « Zéro nouvelle infection VIH, zéro décès et zéro discrimination liés au sida » constituent l'un des piliers de la vision adoptée par les Etats membres lors d'une assemblée générale des Nations unies tenue en 2011.

Au Maroc les indicateurs de la maladie sont à la baisse mais l'épidémie est toujours présente.

Même si le taux des personnes atteintes par le virus a diminué de 42% entre 2000 et 2014, l'épidémie continue à se développer, puisque 1.200 personnes contractent le virus et 900 décèdent à cause du VIH/sida chaque année dans le pays, selon les statistiques officielles

Aujourd'hui, le nombre de personnes atteintes par le VIH est estimé à plus de 24.000 personnes dont la moitié est âgée entre 20 et 35 ans, environ 70% de ces 24.000 personnes vivant avec le virus dans notre pays ne le savent pas et ils n'ont pas accès au traitement et continuent malheureusement à transmettre la maladie et seulement 30% des personnes atteintes de VIH le savent, ce qui fait que nous observons encore des diagnostics tardifs et des dépistages insuffisants.

Selon les données sur la répartition géographique, 25% des personnes atteintes par cette maladie se trouvent dans la région de Souss, suivie par la région de Marrakech-Al Haouz, avec 21% de cas, et la région de Casablanca-Settat avec 20% de malades.

Dans notre pays, la maladie s'est féminisée, puisque plus de 51% des cas sont de sexe féminin. Ce chiffre ne représentait que 8 % dans les années 1980. Et selon les statistiques, 75% des femmes sont infectées par leur conjoint.

C'est l'insuffisance du dépistage qui pose le plus problème aussi bien pour le ministère de la Santé que pour des associations malgré l'organisation de grandes campagnes de dépistage. Il faut l'avouer, le Maroc est encore loin pour réaliser la vision du plan stratégique de lutte contre le sida 2012-2016 de l'Onusida : "zéro nouvelle infection, zéro discrimination, zéro décès lié au sida".

La situation est encore inquiétante, il faut qu'on arrive à un taux de dépistage de 90% si on veut éradiquer l'infection au VIH. Pour pallier ce manque, les associations de lutte contre le sida proposent la mise en place d'un nouvel instrument pour que les tests soient effectués par les volontaires des associations et pas seulement que par les médecins.

C'est une épidémie essentiellement concentrée dans les populations vulnérables, notamment dans le Sud où l'on trouve une proportion importante parmi les professionnels du sexe (au niveau de la région d'Agadir avec une prévalence de 5,8% parmi les travailleuses du sexe). Dans le nord du Royaume, les plus touchés sont les usagers de drogue par voie injectable (au niveau de la région de Nador avec une prévalence de 22,5% chez les usagers de drogue injectable).

Il est à signaler qu’en France, depuis le 1er juillet 2015, il est possible d'effectuer soi-même un dépistage du virus du Sida grâce à des autotests mis vente en pharmacie. Il se fait à partir d'une goutte de salive ou de sang. Le résultat sera disponible en quelques minutes.


Taxonomy term

Le Diabète de Type 1 une maladie auto-immune à la progression inexorable

Journée mondiale du diabète le 14 novembre 2016

Le  diabète comporte  deux formes : le diabète de type 2, le plus fréquent, dû au mode de vie (insuffisance d’activité physique et obésité)  et le diabète de type I (précédemment connu sous le nom de diabète juvénile ou  insulinodépendant), une maladie auto-immune.  Le diabète de type 1 provient  en effet de la destruction des cellules du pancréas  qui produisent l’insuline par notre système immunitaire, sensé pourtant  nous protéger. Cette hormone permet aux cellules de l’organisme de transformer  le glucose en énergie  et  de réguler la quantité de sucre dans le sang. Pour remédier à cette destruction, il n'y a alors qu'une solution : les injections d'insuline à vie. Ce  diabète juvénile concerne plus de 10 % des diabétiques, progresse partout dans le monde à un taux annuel de près de 4 % et frappe de plus en plus les enfants en bas âge (entre 0 et 4 ans). On peut ainsi s’attendre au Maroc à un doublement du nombre de ces malades dans les 20 ans !

Ses premières manifestations souvent brutales (soif excessive, mictions très fréquentes, fatigue, perte de poids, nausées) sont le signe d’un excès de sucre  dans le sang aux effets potentiellement graves, allant jusqu’au coma. Une bandelette  trempée dans les urines suffit à établir le diagnostic

Son évolution se complique  au bout de 15 à 20 ans par des dommages aux vaisseaux sanguins au niveau de l’œil, des reins, des nerfs… Seule, une bonne prise en charge  permet d’en éviter les conséquences les plus graves (accidents cardiovasculaires, insuffisance rénale, amputation…). De plus, certains verront leur sort aggravé par l’apparition d’autres maladies auto-immunes dans 15 % des cas, comme la maladie cœliaque (intolérance au gluten).  Les diabétiques de type 1 présentent un taux de mortalité 3,5 fois  plus élevé que celui de la population générale selon une étude suédoise faite en 2014.

Le phénomène d’augmentation de la proportion du diabète de type 1 s’explique par l’intervention de facteurs environnementaux : sont  incriminés la pollution,  des bactéries  ou  des virus, un apport insuffisant en vitamine D et l’excès d’hygiène qui désoriente notre  système immunitaire, l’amenant à s’attaquer par erreur à notre corps faute d’apprendre à reconnaître ses vrais ennemis (virus ou bactéries). Des études récentes confortent d’ailleurs cette thèse en montrant que le risque de diabète de type 1  est accru chez les bébés nés par césarienne : elle les empêche  d’avoir un contact initial avec la flore bactérienne des muqueuses maternelles,  celle-ci est  en effet bénéfique  à la constitution d’une flore intestinale variée pour les nouveaux nés. Il existe par ailleurs   une prédisposition génétique à la maladie  (on observe plus fréquemment que la normale une transmission parents-enfants ou grands-parents-enfants)

Face aux inquiétudes  sur ce fléau, de l’espoir est apporté par de nouveaux dispositifs. Un capteur -  lecteur de glycémie est  arrivé sur le marché en 2016 : appareil d’auto-surveillance du glucose collé à même la peau, il constitue  un véritable soulagement en  affranchissant les malades de la piqure au bout du doigt pour ce contrôle de la glycémie, et en réduisant le temps passé en hypoglycémie. Grâce à une application smartphone, il suffit d’un bref contact entre le capteur et le téléphone pour obtenir son taux de glucose. Des pancréas artificiels seront aussi commercialisés à partir de 2017.  Le dispositif est composé d'un capteur sous-cutané mesurant le niveau de glucose toutes les cinq minutes et d’une pompe qui, selon le chiffre obtenu, perfuse de l'insuline.

A terme, la solution viendra certainement de la thérapie cellulaire qui consiste, en  une greffe de cellules provenant de cellules-souches pour remplacer les cellules déficientes. Dans le cas du diabète de type 1, l’espoir est de pouvoir greffer des cellules de pancréas capables de remplacer les cellules ne produisant plus d’insuline.

Ces innovations ont malheureusement un prix  encore élevé (un capteur-lecteur de glycémie revient mensuellement  à 1 300 dirhams)  et prohibitif pour beaucoup de familles marocaines peu ou pas assurées, surtout quand on sait que le coût  moyen annuel de la prise en charge d’un diabète insulinodépendant  est déjà autour de 11 000 Dh !

Casablanca, le 11 Novembre 2016
Dr Moussayer Khadija

 Spécialiste en Médecine interne

Présidente de l’Association Marocaine des Maladies Auto-Immunes (AMMAIS)