Sclérose en plaques

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Sclérose en plaques

Sclérose en plaques

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique qui atteint le système nerveux central (SNC), constitué du cerveau et de la moelle épinière. Les principales cellules du SNC, les “neurones”, véhiculent l’information nerveuse (“l’influx nerveux”)…

Causes

La cause de la sclérose en plaques n'est pas encore connue avec certitude, mais des milliers de chercheurs dans le monde entier sont en train de rassembler méticuleusement les pièces de ce puzzle compliqué. Les dommages causés à la myéline dans la sclérose en plaques pourraient être dus à uneréponse anormale du système immunitaire de l'organisme, qui est normalement appelé à défendre le corps contre les agents infectieux (bactéries et virus).

Nombre des caractéristiques de la sclérose en plaques laissent penser à une maladie "autoimmune" dans laquelle le système immunitaire s'attaque aux propres cellules et tissus du corps, soit à la myéline dans le cas de la sclérose en plaques. Les chercheurs ne savent pas encore ce qui déclenche une attaque autoimmune contre la myéline, mais on pense qu'il s'agit d'une combinaison de facteurs. Selon une théorie actuelle, un virus, peut-être persistant dans le corps, jouerait un rôle important dans le développement de la maladie et pourrait perturber le système immunitaire ou indirectement déclencher le processus autoimmun.

De nombreuses recherches ont été faites pour identifier le virus de la sclérose en plaques. Il est cependant probable qu'il n'existe pas un seul virus de la sclérose en plaques, mais plutôt qu'un virus assez courant, tel que le virus de la grippe ou de l'herpès, peut agir comme une amorce dans l'apparition de la sclérose en plaques. Cette amorce pourrait activer les cellules blanches du sang (lymphocytes), qui pourraient pénétrer dans le cerveau en traversant la barrière sang-cerveau (barrière hémato-encéphalique). Lorsque ces cellules ont pénétré dans le cerveau, elles activeraient d'autres éléments du système immunitaire de manière à amener celui-ci à attaquer la myéline et à la détruire.

Symptomes

Les symptômes dépendent de la localisation des plaques, c’est-à-dire de la partie du système nerveux qui est touchée par l'inflammation. Ils sont très variables d’une personne à l’autre, ainsi que d’une poussée à l’autre. Dans la majorité des cas, la maladie commence par un seul symptôme. Voici les principaux.

  • Des troubles de la vue (vision double, perte de vision complète ou partielle, habituellement d’un oeil à la fois, douleurs lorsqu’on bouge les yeux, mouvements oculaires involontaires, « voile » devant un oeil). Ces troubles sont causés par unenévrite optique (une atteinte du nerf optique). Ils constituent le premier symptôme dans environ 20 % des cas.
  • Des sensations anormales (troubles sensitifs) : des douleurs brèves, des fourmillements ou l’impression de décharges électriques. Ces dernières sont surtout ressenties lorsqu’on bouge la tête.
  • Un engourdissement ou une faiblesse dans un ou plusieurs membres.
  • Une fatigue anormale.
  • Des tremblements et une difficulté à contrôler ses mouvements (troubles de la marche, par exemple).
  • Des pertes d'équilibre.
  • Des spasmes ou des contractures musculaires (spasticité), parfois douloureux.

Les symptômes suivants, dont on parle moins souvent, peuvent également survenir (surtout lorsque la maladie évolue).

  • Des difficultés d’élocution.
  • De l’incontinence urinaire ou des troubles urinaires (envies pressantes, difficultés à vider sa vessie, infections urinaires, etc.).
  • De la constipation.
  • Une dysfonction sexuelle.
  • Une paralysie partielle ou totale (de n'importe quelle partie du corps).
  • Des troubles de la mémoire, de l’humeur ou de la concentration.

Diagnostic

La sclérose en plaques peut se manifester de façon très variable selon les patients. Il n'existe pas de réelle chronologie symptomatique. En revanche, certains signes peuvent alerter :

  • Les troubles moteurs comme l'apparition d'une faiblesse musculaire, entraînant une gêne de la motricité, ou encore des pertes d'équilibre ;
  • Les troubles sensitifs comme des engourdissements, des fourmillements ou encore perdre la sensibilité de certaines parties de son corps ;
  • Les troubles visuels : la vue diminue peu à peu et peut devenir double. Certaines névrites optiques sont révélatrices d'une SEP dans 20 à 50 % des cas ;
  • Les troubles cognitifs : comme des pertes de la mémoire ou une diminution de l'attention ;
  • Les troubles urinaires et sexuels comme des incontinences, des impuissances ou desdysuries.

Il est important de préciser que les débuts d'une SEP sont marqués par un passé symptomatique, suivi de résorptions spontanées. Il y a donc souvent un temps plus ou moins long entre le début de la maladie et son diagnostic. Avant toute chose, les médecins prennent soin d'écarter toute autre affection ayant des symptômes similaires. Pour que les signes soient caractéristiques d'une SEP, il faut qu'il soient espacés dans le temps et localisés à des endroits différents. Toutefois, le diagnostic n'est véritablement établi qu'après une série d'examens médicaux.

Les examens complémentaires

Plusieurs procédures sont nécessaires pour établir un diagnostic certains. Les signes variant d'un patient à l'autre, divers examens sont possibles :

  • L'imagerie par résonance magnétique ( IRM) est l'examen complémentaire de premier choix, car il est très sensible. Cet outil diagnostique prend des images très détaillées du cerveau et de la moelle épinière. C'est le seul test qui peut mettre en évidence les lésions provoquées par la maladie. Néanmoins, les plus petites ne sont parfois pas visibles. Par ailleurs, une IRM ne constitue pas un examen diagnostique (d'autre affections peuvent provoquer des lésions identiques). Mais elle reste tout de même un indicateur primordial de confirmation du diagnostic ;
  • La ponction lombaire permet de prélever une infime quantité de liquide céphalo-rachidien (LCR), un fluide qui circule autour du cerveau et dans la moelle épinière. Elle est pratiquée si l'IRM est insuffisante. Dans le LCR, les médecins pourront déceler des anticorps particuliers signalant une inflammation.

D'autre examens complémentaires peuvent être indiqués, comme la mesure de la vitesse de conduction des messages nerveux visuels et/ou auditifs (étude des potentiels évoqués). Les médecins demandent également des analyses sanguines afin d'écarter d'autres maladies.

Traitement

En dehors des corticoïdes prescrits lors des poussées, et longtemps utilisés comme seuls traitements de la SEP, de nouveaux médicaments sont désormais prescrits comme traitement de fon pour améliorer la vie quotidienne des personnes atteintes de SEP. En effet, les corticoïdes sont prescrits dans le traitement des poussées de SEP et permettent de diminuer l'intensité des manifestations neurologiques et de réduire la durée de l'attaque inflammatoire. 

Immunomodulateurs

Les immunomodulateurs, comme par exemple l'interféron béta Betaferon®, agissent sur la phase inflammatoire de la maladie et sont efficaces sur les formes rémittentes concernant environ 2/3 des patients au début de leur maladie. Ils permettent de diminuer d'environ 30 % la fréquence des poussées et dans certains cas d'une diminution du handicap 

Interférons béta et acétate de glatiramère

Les interférons béta et l'acétate de glatiramère sont prescrits chez les patients dont la maladie évolue par poussées et chez ceux ayant eu une première atteinte inflammatoire du système nerveux central présentant une IRM en faveur d'un risque élevé de développer une SEP. Prescrits depuis 1993, ils modulent le système immunitaire et permettent une diminution d'un tiers des poussées et des séquelles. 

Acétate de glatiramère (Copaxone®)

L'acétate de glatiramère (Copaxone®) est une association d'acides aminés qui leurre le système immunitaire et dévie ainsi l'attaque de la myéline du système nerveux central.L'amélioration de la fréquence des poussées avec ce traitement est comparable à celle obtenue avec les interférons béta. 

Immunosuppresseurs

Les immunosuppresseurs sont prescrits dans les formes très actives de la maladie ou lors d'échec à un traitement par immunomodulateur. Ils agissent directement sur les cellules immunitaires. La prescription de ces médicaments fait l'objet d'une concertation entre plusieurs professionnels, la prise en charge d'un malade atteint d'une SEP étant effectuée par une équipe pluridisciplinaire. Une surveillance étroite est effectuée en raison du risque de survenue d'effets secondaires 

Anticorps monoclonaux

Les anticorps monoclonaux , médicaments les pus récents, comme le Natalizumab (Tysabri®) sont prescrits dans les formes les plus sévères de la SEP et uniquement en milieu hospitalier. Ce type de traitement pourrait réduire de 68 % la fréquence des poussées et de retarder la survenue du handicap causé par la SEP. Ils sont indiqués pour les patients présentant une forme très active malgré un traitement par interféron bêta et ceux présentant une SEP rémittente-récurrente sévère d'évolution rapide. 

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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