Régurgitations de l'adulte

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Régurgitations de l'adulte

Régurgitations de l'adulte

  • Les régurgitations sont le reflux d'aliments depuis l'estomac vers l'oesophage puis la bouche, en dehors de tout effort de vomissement.

Causes 

Le RGO est dû à une défaillance du cardia (muscle à la jonction de l’œsophage et de l’estomac). Lorsqu’il ne joue pas bien son rôle, il laisse remonter anormalement le contenu gastrique dans l’œsophage. Ce liquide acide attaque la paroi de l’œsophage, ce qui, à terme, peut provoquer une œsophagite (inflammation due à l’érosion de la muqueuse).

Par ailleurs, l’apparition d’un reflux gastro-œsophagien est favorisée par plusieurs facteurs:

  • une grossesse ;
  • des efforts que l’on fait pour tousser ;
  • une pression excessive sur l’abdomen (liée à un surpoids ou à une obésité).

Symptomes

Forme typique de l'adulte 

Chez l'adulte, le symptôme le plus fréquent est le pyrosis, une sensation de brûlure ascendante rétrosternale. L'association à des régurgitations acides est pathognomonique du reflux gastro-œsophagien et suffit à poser le diagnostic. Le pyrosis survient volontiers lorsque le sujet est allongé ou se penche en avant. Une douleur épigastrique sans pyrosis et une mauvaise haleine (halitose) sont fréquentes.

Formes atypiques de l'adulte 

Parfois les symptômes sont indirects et le recours aux examens complémentaires peut être nécessaire pour poser le diagnostic.

- Douleurs thoraciques pouvant en imposer pour une angine de poitrine ; 
- Manifestations pulmonaires : toux irritative chronique, dyspnée asthmatiforme ; 
- Manifestations ORL : enrouement ; 
- Manifestations stomatologiques : carie dentaire, gingivite ; 

Diagnostic

Au moindre doute, un avis cardiologique doit être demandé afin de ne pas passer à côté d'une angine de poitrine ou d'un infarctus du myocarde dont les signes peuvent ressembler fortement à ceux d'un reflux atypique. Si les symptômes sont typiques et peu graves, aucune autre investigation n'est nécessaire.

La fibroscopie

L'endoscopie digestive haute ne pose pas le diagnostic de reflux mais permet de déterminer l'existence ou non d'une lésion œsophagienne secondaire à celui-ci, tels qu'uneœsophagite ou une sténose (rétrécissement) par exemple. Cet examen peut être totalement normal, même en cas de reflux avéré.

La fibroscopie permet de classer la maladie suivant la classification de Los Angeles :

  • Grade 0 : anamnèse typique de reflux sans lésions muqueuses détectables à l’endoscopie.
  • Grade A : Une ou plusieurs lésions muqueuses, inférieures ou égales à 5 mm
  • Grade B : Au moins une lésion muqueuse de plus de 5 mm mais sans aucune confluence entre les sommets des 2 plis.
  • Grade C : Au moins une érosion continue entre les sommets de 2 plis ou plus, mais non circonférentielle.
  • Grade D : lésion muqueuse circonférentielle.

La pH-métrie œsophagienne

Elle consiste à mesurer l'acidité de l'œsophage par une petite sonde dont l'extrémité est positionnée à quelques centimètres au-dessus du sphincter inférieur de l'œsophage. Cette sonde est introduite par le nez et est reliée à un boîtier enregistreur. C'est le seul examen qui confirme de façon certaine un reflux gastro-œsophagien, en déterminant son acidité (pH inférieur à 4), sa fréquence (reste normal si le reflux occupe moins de 5 % des 24 h), son horaire, etc. L'examen est cependant désagréable et reste réservé aux cas incertains.

Une capsule enregistreuse sans fil a été développée: elle est fixée au bas œsophage au cours d'une fibroscopie et communique à l'extérieur par ondes électromagnétiques. Elle se détache spontanément de la paroi au bout de 24 à 48 h et est ensuite éjectée par les voies naturelles. C'est une technique coûteuse, encore au stade de l'évaluation.

La PH-métrie doit être fait après arrêt de tout traitement anti-secrétoire. Cet examen permet également de démontrer la corrélation entre les symptômes et les épisodes de reflux. Un reflux peut toutefois être non-acide (et donc non détecté par la PH-métrie) et symptomatique. L'examen peut être alors couplée avec une impédancemétrieœsophagienne qui détecte les reflux non acides

Autres examens[

La manométrie œsophagienne explore la cause du reflux. Elle consiste à mesurer la pression dans différentes zones de l'œsophage au moyen d'un tube souple et creux, que le patient avale et qui est relié à un capteur de pression. On recherchera une baisse du tonus du sphincter inférieur de l'œsophage, ou un trouble moteur associé. Les données retrouvées lors d'un reflux banal sont peu spécifiques et ne permettent guère d'en étayer le diagnostic Elles permettent parfois d'en déterminer le mécanisme dans des cas rares, comme lors d'une achalasie de l'œsophage, correspondant à une absence totale de contraction de cet organe). Elle peut aider au positionnement correct de la sonde de PH-métrie

La scintigraphie permet de rechercher une radioactivité résiduelle inhalée suite à un reflux au niveau des poumons. Cet examen se fait en milieu hospitalier et peut être intéressant chez le nourrisson ou le petit enfant.

Le test de Bernstein est un test psychophysiologique, obsolète depuis la pHmétrie œsophagienne, qui était indiqué dans les douleurs thoraciques d'origine œsophagienne ; il nécessitait la pleine coopération du malade.

Le transit œsophagien consiste à faire avaler au patient une pâte radio-opaque et de suivre sa progression dans le tube digestif. Cet examen permet de visualiser certaines complications (rétrécissements) ou certains terrains favorisants (hernie hiatale).

Une échographie abdominale peut être effectuée à la recherche d'une hypertrophie du pylore.

Traitement

Avant de prendre un médicament contre le reflux gastro-oesophagien, il est indispensable de mettre en place les mesures de prévention des récidives énumérées ci-dessus et de modifier certaines habitudes de vie. Si cela ne suffit pas, les personnes souffrant régulièrement de reflux peuvent obtenir un traitement simple et efficace pour soulager leurs symptômes. Cependant, le reflux étant une maladie chronique, il est parfois nécessaire de poursuivre à long terme la prise de médicaments.

Plusieurs médicaments peuvent être administrés pour diminuer l’acidité gastrique :

  • les antiacides (Maalox®, Rolaids®, Tums®) qui neutralisent l’acidité gastrique, à prendre en cas de symptômes. Si vous devez utiliser des antiacides en vente libre pendant plus de trois semaines, il est nécessaire de consulter votre médecin;
  • les antagonistes H2 (Axid®, Pepcid®, Zantac®, Tagamet®), qui diminuent la production d’acide par l’estomac. Les antagonistes H2 sont proposés en vente libre et suffisent habituellement pour traiter les cas légers, conjointement aux conseils de prévention décrits ci-dessus. Cela dit, il n’est pas souhaitable de prendre des antiacides pendant de longues périodes, car ils pourraient interférer avec l’absorption de certaines substances nutritives;
  • les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Si les antiacides ou les antagonistes H2 obtenus en vente libre ne soulagent pas complètement les symptômes, le médecin prescrit alors des antagonistes H2 plus puissants (ou à utiliser plus fréquemment) ou des IPP (Losec®, Nexium®, Pantoloc®, Pariet®, Prevacid®). Ce sont les médicaments les plus efficaces pour traiter le reflux, mais ils peuvent entraîner des effets secondaires s’ils ne sont pas pris correctement. Il est donc indispensable de suivre les recommandations de votre médecin.

Par ailleurs, en complément des médicaments, le médecin recommande parfois d’exclure ou de limiter certains aliments. Voir la section Prévention.

Bon à savoir. Les multivitamines sont parfois recommandées par certains spécialistes aux personnes qui sont sous traitement médicamenteux anti-reflux afin d’éviter certaines carences3. En effet, les médicaments anti-reflux peuvent diminuer l’absorption des nutriments et de certains médicaments. Si vous suivez un autre traitement, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

Traitement chirurgical

En cas d’échec des traitements médicamenteux, une chirurgie pour traiter le reflux gastro-oesophagien est possible, mais elle est surtout réservée aux patients qui souffrent de graves complications, et elle n’est que rarement nécessaire. La chirurgie est toutefois plus commune en cas de hernie hiatale.

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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