L'Association marocaine des aspirants à la maternité et à la paternité (MAPA), a déposé un mémorandum de revendications auprès du chef de gouvernement Monsieur Abdelilah Benkirane et le ministre de la santé Monsieur El Houcine EL OUARDI, contenant les différentes problématiques liées aux difficultés auxquelles font face les couples souffrant de problèmes d'infertilité en particulier l'accès aux traitements et d'autres actes médicaux.
Ce mémorandum est le résultat des travaux du deuxième séminaire organisé par l'association le mois de mai dernier sous le thème : «Quelle prise en charge médicale pour les couples infertiles? ».
L'association demande à travers ce mémorandum, de donner plus d'importance à cette population et prendre en considération les besoins des aspirants à la maternité et la paternité et tenir compte de leur souffrance en raison de l'absence de couverture médicale et d'arrêter le refus et le rejet de leurs dossiers médicaux par les institutions d'assurance maladie privés et public.
Selon les données de l'organisation mondiale de la santé (OMS), au Maroc, environ un couple sur sept a des difficultés pour avoir des enfants. Des spécialistes estiment que ce chiffre peut être plus significatif, tant qu'il y a une forte demande sur les consultations médicales et les centres de procréation assistée.
Selon l'association Marocaine des aspirants à la maternité et à la paternité (MAPA), 15% à 17% des couples marocains souffrent de l'infertilité, ce chiffre est en nette progression au Maroc et vient d'être l'un des problèmes de santé publique et sociale, qui a des effets sociaux et psychologiques. Le coût élevé des traitements constitue un vrai obstacle, pour les couples désirant suivre un traitement de procréation assistée.
L'absence d'une couverture médicale pour les traitements et les frais occasionnées par les actes médicaux liés à la lutte contre l'infertilité, constitue un fardeau supplémentaire à supporter par les aspirants à la maternité et à la paternité en raison du refus des institutions d'assurance médicale, publiques et privées, de rembourser ces opérations et actes médicaux dont le coût varie entre 25 et 45 milles dirhams .