L’Université Mohammed VI des sciences de la santé de Casablanca a abrité, la semaine dernière, le deuxième Congrès arabe de santé publique. Cet événement, organisé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), l’Association arabe de santé publique (ArPHA) et l’Imperial Collège London a pour objectif de lancer le débat pour la valorisation du rôle que jouent les spécialistes de la santé dans le choix des politiques, stratégies et programmes gouvernementaux dans le but d’améliorer le système de la santé dans toutes ses dimensions.
Selon Dr Shible Sahbani, conseiller régional en santé reproductive à l’UNFPA pour les États arabes, le Maroc a été choisi pour la tenue de la Conférence, considérant son rôle pionnier dans la consolidation du partenariat Sud-Sud et dans la promotion des plateformes trans-régionales de réflexion, d’échange et de recherche. Un accent particulier a été mis sur les progrès et les défis de la santé reproductive, question centrale de la santé publique et du développement durable.
Cet événement a vu la participation d’environ 300 experts et chercheurs de la région ainsi que de l’OMS, l’UNFPA et autres organismes internationaux ainsi que des universités prestigieuses qui ont exposé les recherches et études les plus récentes et basées sur les évidences scientifiques et les bonnes pratiques des différents pays. Il ont passé au crible des thématiques importantes pour l'ensemble des intervenants dans ce domaine, notamment la question du financement, la couverture sanitaire universelle et la protection sociale, ainsi que les ressources humaines et l’enseignement dans les domaines de la santé.
Il est à signaler que la première édition de ce congrès s'est déroulée à Dubaï.