Le centre antipoison du Maroc : alerte, les chenilles envahissent les écoles
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01 Jan 2016
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Par : pharmapresse
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Le centre antipoison du Maroc vient de lancer une mise en garde contre les chenilles.
En effet, le CAM a reçu plusieurs cas d’intoxications d’élèves qui ont présenté des dermatoses urticariennes, suite au contact avec un “ver poilu”. L’insecte en question a été identifié par la suite comme étant une chenille processionnaire.
La chenille processionnaire est un insecte de l’ordre des lépidoptères qui fait partie des animaux venimeux pour l’homme et les animaux.
Selon la mise en garde du CAM, l’aire de répartition de ces chenilles était limitée aux zones rurales, actuellement elles colonisent peu à peu les zones périurbaines et urbaines. On peut ainsi distinguer des cocons de chenilles processionnaires dans les espaces verts publics, et même dans les cours de récréation des établissements scolaires où elles peuvent constituer une menace sanitaire pour les enfants.
En effet, la chenille processionnaire dispose de poils urticants qu’elle projette dans l’air quand elle se sent menacée. Elle peut ainsi provoquer des lésions non seulement par contact direct, mais aussi indirectement, par dissémination aérienne et occasionner des lésions cutanées et oculaires et, plus rarement, des signes respiratoires et des réactions anaphylactiques.
Le CAM préconise des mesures préventives surtout au niveau des écoles notamment le nettoyage au jet d’eau la cour de l’établissement scolaire afin de retirer les poils urticants qui ont pu se déposer lors de leur procession de descente des arbres et le traitement des arbres infestés par la chenille par des insecticides biologiques à base de protéines produites par le bacille de Thuringe (BT).
Le CAM préconise d’autres recommandations telles que l’installer des nichoirs à mésange dans les cours de récréations (les mésanges sont des petits oiseaux, principaux prédateurs naturels des chenilles processionnaires), l’éliminer des cocons par des professionnels.
Enfin, en cas d’atteintes cutanée, respiratoire ou oculaire provoquées par contact avec la chenille processionnaire, Il est conseillé de consulter un médecin.
