Sous le thème : «Une bonne santé pour une réussite scolaire», le ministre de la Santé El Houssaine Louardi, et le ministre de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Rachid Belmokhtar ont lancé une campagne nationale de dépistage et de prise en charge des problèmes de santé de la population scolaire.
Cette campagne sera conduite sur deux périodes. La première, programmée du 16 novembre au 30 décembre prochain, sera consacrée aux examens et dépistages. Au cours de cette période, des activités de sensibilisation seront organisées dans différents établissements scolaires. La deuxième partie de la campagne, elle, est prévue du 4 janvier au 26 février 2015. Elle sera consacrée à la prise en charge et le suivi des cas médicaux dans différents établissements de santé.
Cette campagne qui entre dans le cadre de la Stratégie Nationale de Santé Scolaire et Universitaire et du partenariat intersectoriel conclu en la matière, ciblera plus de 1 500 000 enfants représentant les élèves du préscolaire, de la première année du primaire et ceux de la première année de l'enseignement collégial, précise un communiqué du ministère de la Santé.
Ainsi, les données du ministère de la santé ont révélé que le ministère va mobiliser 3200 médecins généralistes, 810 spécialistes, 460 dentistes et plus de 9700 infirmiers, en plus de 260 unités médicales mobiles, 20 cliniques mobiles, 340 chaises fixes pour le traitement des malades buccales avec 145 unités mobiles pour le traitement des maladies des dents et de la bouche et 115 appareils pour mesurer l'acuité visuelle.
Le ministre de la santé a déclaré, à l'occasion de la cérémonie de lancement de cette campagne que, le programme national de la santé de l'école et l'université prend un aspect important dans le plan d'action sectoriel du ministère de la Santé 2012-2016, afin de promouvoir l'éducation et la formation des enfants et des jeunes et d'assurer les conditions de base pour atteindre cet objectif, en soulignant que la santé est un déterminant majeur de la réussite scolaire.
Monsieur le ministre a confirmé aussi, que cette initiative vient après la mobilisation des organisations internationales et les acteurs de la société civile, ainsi que les acteurs dans les secteurs gouvernementaux et privé, en appelant à un "Régime préférentiel" qui permet la prise en charge des cas pathologiques.