En grève depuis le 25 mars dernier, les étudiants des facultés de médecine et de pharmacie de tout le Maroc ont rejeté le projet d'accord proposé par le ministère de la Santé et de l'Education et comptent poursuivre le boycott des examens et des cours.
Selon les étudiants, cette démarche a lieu afin de faire valoir les revendications des étudiants en médecine, contre les décisions gouvernementales qui portent atteinte à leurs droits, ainsi qu’à l’université publique et l’enseignement gratuit.
Les étudiants en médecine s'opposent notamment à l'intégration des étudiants du privé dans les examens d'internat et de résidanat, en raison d'un "manque de postes budgétaires" et se plaignent des conditions de formation dans les centres de santé. Ils ont décidé de maintenir le boycott des cours magistraux, TP et TD ainsi que le boycott des stages médicaux jusqu’à nouvel ordre. Ils menacent également d’une probable année blanche si leurs revendications légitimes ne sont pas satisfaites.
Pour rappel, les étudiants refusent plusieurs articles du projet de loi 51.17, surtout les articles 45 et 48 qui selon eux menacent la gratuité de l'enseignement.