Hépatite B

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Hépatite B

Hépatite B

L'hépatite B est une maladie du foie qui est due à un virus à ADN de la famille des Hépadnavirus. A l'instar du SIDA, l'hépatite B est considérée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme un problème majeur de santé publique. Dans le monde, environ 350 millions de personnes seraient porteuses du virus et ce dernier entraînerait entre 1 et 2 millions de morts par an !

Causes 

L’hépatite B est causée par le virus VHB. Le virus se transmet de personne à personne par le sang, le sperme ou d’autres liquides organiques. Lorsque le VHB atteint le foie, il envahit les cellules de celui-ci et commence à se multiplier. Cela provoque alors une inflammation et conduit à des signes et symptômes de l’hépatite B.

Le virus VHB peut être transmis par :

  • Les contacts sexuels : Vous pouvez être infecté si vous avez eu des rapports sexuels non protégés avec une personne infectée par l’hépatite B et dont le sang, les sécrétions salivaires, vaginales ou le sperme entrent dans votre corps.
  • Le partage d’aiguilles : Le VHB peut se transmettre facilement par les aiguilles et les seringues contaminées par du sang infecté. Partager les aiguilles et les seringues dans le but de s’injecter des substances stupéfiantes vous place dans un risque élevé de contraction du virus de l’hépatite B.
  • Les piqûres d’aiguille accidentelles : Les personnels de santé peuvent également contracter l’hépatite B en raison de leur contact fréquent avec du sang humain.
  • De mère à enfant : Les femmes enceintes infectées par le VHB peuvent transmettre le virus à leur enfant pendant l’accouchement.

Symptômes

La plupart des individus ne présentent aucun symptôme pendant la phase d’infection aiguë. Néanmoins, certaines personnes subissent une forme aiguë de la maladie, avec des symptômes qui durent plusieurs semaines, parmi lesquels un jaunissement de la peau et des yeux (ictère), une coloration foncée des urines, une extrême fatigue, des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales.

Chez certaines personnes, le virus de l’hépatite B peut aussi causer une infection hépatique chronique, qui peut ensuite évoluer en cirrhose ou en cancer du foie.

Plus de 90% des adultes en bonne santé infectés par le virus de l’hépatite B se remettent et sont complètement débarrassés du virus en 6 mois.

Facteurs de risque

  • Le fait de consommer des aliments ou de l’eau contaminés. Le risque concerne essentiellement les personnes qui voyagent, travaillent ou habitent dans certaines collectivités où les installations sanitaires sont inadéquates et où l’on ne dispose pas d’une source sûre d’approvisionnement en eau potable. Les régions suivantes sont particulièrement à risque : le Mexique, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, plusieurs zones des Caraïbes, l’Asie (sauf le Japon), l’Europe de l’Est, le Moyen-Orient, l’Afrique et certaines zones rurales ou éloignées en Amérique du Nord.
    Remarque. Même si cela reste un phénomène rare, des éclosions d’hépatite A transmis par des aliments contaminés sont déjà apparues dans des pays industrialisés. Par exemple, en 1997, au Michigan, environ 150 personnes ont été infectées par le virus de l’hépatite A après avoir ingéré des fraises congelées importées du Mexique39. Des éclosions d’hépatite A sont aussi survenues chez des employés et des clients de restaurants canadiens40 : des personnes infectées avaient manipulé des aliments en contrevenant aux mesures d’hygiène. Les aliments les plus souvent à l’origine d’une épidémie sont les coquillages bivalves, les fruits et les crudités.
  • L’utilisation de drogues par injection. Même s’il est peu fréquent que l’hépatite A se transmette par le sang, on a observé des débuts d’épidémie chez des personnes qui s’injectaient des drogues.
  • Le fait d’avoir des pratiques sexuelles comprenant des contacts anaux - un autre moyen de transmission du virus (en particulier entre les hommes).

Note. La transmission par le sang est très rare.

Diagnostic

Les personnes touchées par l'hépatite B guérissent spontanément dans environ 80 % des cas. Dans environ 20% des cas, l'hépatite B évolue vers une maladie chronique du foie. 

Prise de sang

Une prise de sang permet de doser différents éléments appelés les marqueurs de l'hépatite B, confirmant ainsi le diagnostic d'hépatite B, ses conséquences sur l'activité du foie ainsi que son évolution. 

Bilan sanguin

Le bilan sanguin permet :

  • Evaluer la sévérité de la maladie.
  • Vérifier l'absence d'autres maladies pouvant l'aggraver : Hépatite C, Virus HIV.
  • Envisager la nécessité d'un traitement.
  • Délivrer des conseils d'hygiène de vie.
  • Envisager une vaccination contre l'hépatite A.
  • Evaluer Hepatite B le retentissement du virus de l'hépatite B sur l'activité hépatique.

Période d'incubation

La période d'incubation de l'hépatite B évolue en moyenne 10 semaines variant de 4 à 30 semaines. Plusieurs marqueurs de l'hépatite B peuvent être recherchés et dosés dans le sang. Ils peuvent ainsi participer au diagnostic de la maladie mais également d'en suivre son évolution. 

Antigène HBs et anticorps anti HBs

La recherche de l'antigène HBs permet le dépistage de l'hépatite B. *Le dosage de l'antigène HBs est recommandé chez toutes les personnes présentant des risques de développer une hépatite B ( personnels de santé, rapports sexuels à risques...), au cours de la grossesse, mais également chez les donneurs de sang et d'organe. 

L'antigèneHBs apparait 2 à 4 semaines après l'élévation des transaminases 

Lors d'une évolution bénigne, l'antigène HBs disparaît en moins de 6 mois : il s'ensuit alors l'apparition de l'anticorps anti-HBs témoignant de la guérison de l'hépatite B. La persistance de l'antigène HBs pendant plus de 6 mois est en faveur d'une hépatite B chronique. 

L'anticorps anti-HBs apparaît également après une vaccination contre l'hépatite B. 

Antigène HBc et anticorps anti HBc

Le dosage des IgM anti-HBc est un autre marqueur de l'hépatite B dans sa forme aiguë. Les immunoglobulines M anti-HBc sont présentes lors de la phase aiguë de l'hépatite B. La négativité du dosage des IGM anti-HBC élimine le diagnostic de l'hépatite B. 

Antigène et anticorps HBe

La présence d'anticorps HBe est un pronostic favorable dans les hépatites virales aiguës ou chroniques. 

L'antigène HBe reflète la multiplication du virus dans les cellules du foie témoignant ainsi d' une maladie très active. L'anticorps anti-HBe reflète l'arrêt de la réplication du virus et donc l'évolution vers la guérison de l'hépatite virale. 

Traitement

Le traitement de l'hépatite B a pour objectif d'empêcher le virus de se multiplier dans les cellules du foie, et dans le cas des formes chroniques, de freiner ou d'arrêter la fibrose du foie afin de prévenir l'apparition d'une cirrhose.

Le traitement de l'hépatite B aiguë

Il n’y a pas de traitement spécifique de l’hépatite B aiguë (celle qui suit la contamination). Le patient doit se reposer, manger des aliments peu gras et éviter toute consommation d’alcool ou de médicaments qui pourraient se révéler toxiques pour un foie déjà fragilisé par le virus de l’hépatite B.

Pendant une hépatite B aiguë, toute automédication est contre-indiquée, même avec des médicaments courants ou des produits à base de plantes. Ne prenez rien sans consulter votre médecin au préalable.

Le traitement de l'hépatite B chronique

Il existe des médicaments indiqués dans le traitement de l’hépatite B chronique. Mais la plupart des personnes atteintes d’hépatite B chronique n’ont pas besoin de ces traitements médicamenteux qui sont longs et parfois assez mal tolérés. Un suivi médical régulier suffit, afin de s’assurer de l’absence de souffrance du foie.

Lorsque le virus de l’hépatite B est très actif ou lorsque le foie montre des signes d’inflammation ou de fibrose, le médecin envisage le recours aux traitements contre le virus de l’hépatite B. Dans les formes graves d’hépatite B chronique, et en particulier chez les personnes où elle est diagnostiquée très tard, une hospitalisation peut être nécessaire pour traiter les symptômes, mettre en place un traitement et surveiller l’évolution.

L'interféron alfa dans le traitement de l'hépatite B chronique

L'interféron alfa est une substance naturellement sécrétée par le système immunitaire pour lutter contre les infections virales et certaines tumeurs. L’interféron alfa peut être chimiquement modifié (« pégylé ») pour durer plus longtemps dans l’organisme : une injection par semaine suffit alors.

Dans le cadre du traitement de l’hépatite B chronique, l’interféron alfa est administré en injection sous la peau pendant 48 semaines chez certains patients (plutôt des patients jeunes, avec certains types de VHB sensibles à l’interféron, et chez qui le virus n’est pas trop actif). Chez ces patients, l’administration d’interféron alfa est efficace chez 20 à 30 % des patients traités et semble réduire le risque de cirrhose du foie.

Les effets indésirables les plus fréquents de l'interféron alfa peuvent avoir un impact important sur la qualité de vie des patients qui reçoivent ce traitement :syndrome « grippal », fatigue, perte d’appétit, perte de poids, troubles digestifs, rougeurs de la peau, etc. Des effets indésirables psychiques sont souvent rapportés : d'une simple irritabilité jusqu’à un syndrome dépressif sévère. Un suivi psychothérapeutique est parfois mis en œuvre.

De plus, des examens sanguins sont effectués tous les mois pour dépister une éventuelle toxicité de l'interféron alfa sur les cellules du sang ou du foie.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi, 19 Juin 2014

  • Interférons
    • INTRONA
    • PEGASYS
    • ROFÉRON-A

Les inhibiteurs de la synthèse de l'ADN du virus de l'hépatite B

Certains médicaments agissent en bloquant la multiplication du virus de l’hépatite B. Ces médicaments, appelés inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques, sont prescrits chez les patients chez lesquels le virus de l’hépatite B est très actif et dont le foie montre des signes d’inflammation et de fibrose.

Cette famille de substances contient cinq substances : entécavir, ténofovir,telbivudine, adéfovir et lamivudine. Le médecin les choisit en fonction de plusieurs paramètres.

  • Par exemple :
  • le patient a-t-il déjà reçu un traitement et lequel ? Son VHB est-il devenu résistant au traitement précédent ?
  • quel est le type de VHB chez ce patient (il en existe plusieurs avec différentes sensibilités aux traitements) ?
  • existe-t-il chez le patient des contre-indications à l’une de ces substances (par exemple, une grossesse ou une insuffisance rénale) ?
  • le patient supporte-t-il bien son traitement ?
  • le traitement est-il parvenu à réduire l’activité du VHB et à faire apparaître des anticorps contre ce virus ?

Dans certains cas, le médecin peut prescrire l’association de deux substances de cette famille, en particulier si le virus de l’hépatite B est devenu résistant à certaines substances.

Les personnes qui prennent des inhibiteurs de multiplication du VHB doivent faire des examens sanguins réguliers pour mesurer l’efficacité du traitement et dépister d’éventuels signes de toxicité.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi, 19 Juin 2014

  • Antiviraux : inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques
    • BARACLUDE
    • HEPSERA
    • SEBIVO
    • VIREAD
    • ZEFFIX

La greffe de foie

Lorsque la cirrhose ou un cancer du foie met en danger la vie du patient, la seule alternative est la greffe de foie. Chaque année, en France, plus d’un millier de greffes de foie sont pratiquées chez des personnes atteintes d’hépatite B chronique.

Lors de greffe, un traitement est mis en place pour éviter que le foie greffé ne soit contaminé par du virus de l'hépatite B présent dans l'organisme du patient (immunoglobulines et/ou inhibiteurs de la synthèse de l'ADN du VHB).

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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