Selon un ex-membre de la Chambre des syndicats des pharmaciens de Fès, un client d’une pharmacienne d’officine exerçant au quartier d’Al Amal à Fès, a porté plainte à son encontre.
Le client accuse la pharmacienne de l’avoir rendu accros à des substances psychotropes sans l’avoir prévenu des dangers qu’il encourrait. Dans sa plainte, il réclame des dédommagements pour les souffrances qu’il a endurées à cause de son état de dépendance qui résulte de l'usage répété et excessif de ces produits.
Selon notre source, ce qui est arrivé à ce client n'est pas un cas unique, cette pharmacienne est accusée de fournir en substances psychotropes plusieurs de ses clients sans ordonnances. Des clients, dont quelques-uns sont toxicomanes, n’ont pas hésité à porter plainte contre elle auprès de la Chambre des syndicats des pharmaciens à Fès, menaçant de recourir à la justice.
Il est à noter que quelques jours seulement après l'éclatement de cette affaire, la pharmacienne a fermé son officine et depuis, elle n'a plus donné signe de vie.
Il est à rappeler que les médicaments psychoactifs (anxiolytiques, sédatifs, hypnotiques, antidépresseurs, antipsychotiques, stabilisateurs de l'humeur) sont des produits licites. Ils sont prescrits par un médecin pour traiter l'anxiété, l'excitation, l'insomnie, la dépression, les psychoses, les troubles de l'humeur. Leur production et leur usage sont strictement contrôlés. Cette catégorie ne peut être délivrée que sur ordonnance.
L'objectif de ces dispositions est de réserver l'usage des psychotropes aux seules fins médicales et scientifiques et d'encadrer leur utilisation afin d'éviter tout abus ou détournement vers le trafic illicite.