Un salarié Marocain sur trois est malheureux au travail. C’est ce qui ressort globalement de la première étude nationale sur le bien-être au travail dont les résultats ont été publiés le mois dernier par l’'Observatoire marocain du Bonheur.
Réalisée par le cabinet OpinionWay auprès de 1.200 travailleurs, tous secteurs d’activités confondus. Parmi les différentes catégories, selon cette étude, les hauts fonctionnaires semblent les plus heureux de leur sort, soit 56% contre 46% sur le total de l'échantillon. Parmi les salariés heureux, on retrouve les résidents des provinces du sud du pays avec 54%, les individus ayant obtenu une augmentation salariale représentent 54%, et les mieux nantis avec 50%.
Les individus les plus malheureux au travail, selon l’étude, sont ceux qui travaillent dans les zones rurales (50% contre 36% sur le total de l’échantillon), dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et foresterie (50%) et les ouvriers du privé (44%).
Plusieurs indicateurs ont été étudiés par cette enquête pour évaluer les résultats tels que la quête de sens, la maitrise des tâches, l'équilibre entre privée et vie professionnelle, la rémunération et les gratifications, le niveau d'autonomie et de responsabilité, l'ouverture sur l'extérieur, la sécurité et la salubrité de l'environnement de travail, le support de la hiérarchie et l'entraide des pairs, la transparence et la pérennité organisationnelle, possibilité d'avancement et l'expression de son potentiel créatif, la moindre difficulté physique des tâches à accomplir ainsi que l'ambiance de travail.