Diabète de type 2

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Diabète de type 2

Diabète de type 2

Le diabète de type II (anciennement nommé diabète gras) se déclare en général après l'âge de 40 ans. Il est dû au développement d'une résistance à l'insuline (les cellules cibles de cette hormones ne répondent pas suffisamment) et à un taux de glucose sanguin trop élevé (hyperglycémie). Du fait de cette définition large, il existe en fait de nombreux diabètes de type II. Le diabète de type II du jeune (diabète MODY : Maturity Onset Diabete of the Young), par exemple, se déclare chez des sujets adolescents. On a pu relier ce diabète particulier à une mutation dans un gène précis
Les sujets atteints de diabète de type II ne sont pas (initialement) traitables par l'insuline (qui est correctement secrétée). On parle donc souvent de diabète non-insulinodépendant (DNID). Toutefois, on peut être conduit à administrer de l'insuline au bout d'un certain temps de diabète, leur secrétion d'insuline finissant par diminuer...

Causes

Les personnes atteintes du syndrome métabolique (ensemble de symptômes incluant une accumulation de graisses au niveau du ventre, une augmentation caractéristique des lipides sanguins, une tension artérielle élevée et une glycémie à jeun supérieure à la normale) développent souvent un diabète de type 2 après une certaine période. 

Surpoids: environ 80-90 % des diabétiques de type 2 sont en surcharge pondérale.

Les facteurs héréditaires et l'âge jouent également un rôle essentiel. Avec l'âge, la production naturelle d'insuline diminue mais cette réduction peut être compensée par une activité physique suffisante et une alimentation saine. Toutes les personnes âgées ne souffrent pas automatiquement du diabète de type 2.
Si l'un des parents est atteint de diabète de type 2 et que les facteurs de risque de la maladie sont présents chez l'enfant (surpoids, manque d'activité physique…), la probabilité que l’enfant soit atteint de diabète de type 2 s'élève à 50%.

Facteurs de risque:

  • Surpoids
  • Tension artérielle élevée
  • Taux élevé de lipides sanguins
  • Prise prolongée de certains médicaments comme les préparations à base de cortisone
  • Prédisposition familiale, âge

Symptômes et Complications

Les personnes atteintes d'un diabète de type 2 peuvent ne présenter aucun symptôme pendant plusieurs années ou décennies, mais au fur et à mesure que l'affection évolue et que le taux de sucre sanguin s'élève, les symptômes apparaissent. Les personnes atteintes d'un diabète de type 2, pourraient observer les signes et les symptômes ci-après :

  • une vue trouble ;
  • une diminution de la sensibilité ou un engourdissement des mains et des pieds ;
  • une sécheresse de la peau accompagnée d'une démangeaison ;
  • de fréquentes infections de la vessie et du vagin ;
  • un besoin fréquent d'uriner ;
  • un besoin de boire et de manger accru ;
  • l'impuissance (un dysfonctionnement érectile) ;
  • un ralentissement de la cicatrisation, des coupures ou des lésions ;
  • un état de faiblesse générale.

Malheureusement, dans beaucoup de cas le diabète de type 2 passe inaperçu pendant plusieurs années et le diagnostic n'en est posé que lors d'une consultation médicale pour des symptômes de diabète, ou ses complications.

Les personnes atteintes de diabète courent un plus grand risque de problèmes comme un endommagement des petits vaisseaux sanguins et des nerfs imputables à un taux élevé de glucose dans le sang. Elles courent également un plus grand risque d'observer un durcissement des grosses artères (l'athérosclérose) susceptible d'entraîner une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une mauvaise circulation sanguine vers les jambes.

Des lésions des petits vaisseaux sanguins peuvent affecter les yeux, les reins et les nerfs. Un endommagement des yeux, plus particulièrement de la rétine, entraîne une rétinopathie diabétique, une des principales causes de cécité. Une atteinte aux reins, appelée néphropathie diabétique peut mener à une insuffisance rénale et à la dialyse. Un endommagement des nerfs qui innervent les jambes et les bras ainsi que le tractus gastro-intestinal est appelé uneneuropathie diabétique. Quand certaines personnes atteintes de diabète observent l'apparition d'une neuropathie périphérique (un endommagement des nerfs des jambes) et un médiocre débit sanguin vers les jambes, elles auront besoin d'une amputation un jour ou l'autre.

Si le taux de glucose sanguin s'élève beaucoup, surtout si d'autres facteurs de stress comme une infection, sont présents, les personnes atteintes de diabète de type 2 peuvent être en proie à des épisodes de confusion, à des étourdissements et faire des crises convulsives. Il se produit alors un trouble désigné coma hyperosmolaire, sans acidocétose et avec hyperglycémie qui exige des soins médicaux immédiats.

Il est heureusement possible de prévenir, retarder ou freiner les complications du diabète en prenant en charge le taux de glucose sanguin et en le maintenant le plus possible dans la plage des valeurs normales.

Diagnostic

Pour diagnostiquer un diabète non insulinodépendant, le médecin prescrit des analyses de sang. Le diagnostic se fait sur deux mesures du taux sanguin desucre à jeun qui doivent être toutes deux supérieures à 1,26 g/l (7 mmol/l). Lorsqu'un diabète est diagnostiqué, le médecin adresse son patient à un ophtalmologiste pour un dépistage d'éventuelles atteintes des vaisseaux sanguins de la rétine, d’un glaucome ou d’un début de cataracte, plus fréquents chez les personnes diabétiques.

Traitement

Les diabétiques peuvent espérer mener une vie active, autonome et dynamique sans aucune limitation. Il reste important de respecter certains principes de base, en particulier en ce qui concerne :

  • un régime alimentaire approprié;
  • l’adoption d’un mode de vie actif;
  • la surveillance des glycémies capillaires.

Pour plus de détails concernant le mode de vie à adopter en cas de diabète de type 2, voyez notre fiche Diabète (vue d’ensemble), dans laquelle vous trouverez :

  • un schéma de l'absorption du glucose;
  • une vidéo montrant comment utiliser un lecteur de glycémie;
  • un tableau des valeurs glycémiques optimales pour les adolescents et les adultes diabétiques;
  • un plan d’alimentation (à ce sujet, voir aussi notre fiche Diète spéciale: Diabète).
  • des suggestions d'exercices physiques;
  • des moyens pour gérer le stress.

Pour certains, l'observance assidue de ce mode de vie suffira à contrôler la glycémie tandis que, pour d'autres, il faudra aussi intervenir à l’aide de médicaments. Le but du traitement est de maintenir la concentration de glucose (sucre) dans le sang à l’intérieur des valeurs normales. Les moyens d’y arriver diffèrent d’une personne à l’autre.

Médicaments

Aucun traitement ne permet de guérir définitivement le diabète. C’est une maladie chronique et un traitement à vie est nécessaire. L’adoption d’une meilleure alimentation et la pratique régulière d’une activité physique constituent toutefois un véritable mode de traitement, et peuvent aider à éviter le recours aux médicaments. Si ces mesures ne suffisent pas, les médecins peuvent prescrire un ou plusieurs des médicaments antidiabétiques suivants, qui ont tous pour effet de diminuer la glycémie ou d’aider à la contrôler.

  • La metformine (Glucophage® ou Glumetza®) est la pierre angulaire du traitement chez la grande majorité des diabétiques de type 2. Son action permet de diminuer la résistance à l'insuline, ce qui aide l'organisme à utiliser plus efficacement le glucose, sans risque d’hypoglycémie. Elle favorise aussi la perte de poids;
  • Les médicaments augmentant la sécrétion d’insuline (ou insulinosécréteurs) comprennent les sulfonylurées (Diabeta®, Diamicron®, Diabeta®) et les glinides (Starlix®, GlucoNorm®). Ils stimulent directement la production d'insuline par le pancréas par différents mécanismes. Ils sont très efficaces pour contrôler la glycémie, mais avec le risque potentiel de causer des hypoglycémies;
  • Les thiazolidinédiones (ou glitazones), une classe de médicaments qui comprend la rosiglitazone (Avandia®) et la pioglitazone (Actos®), améliorent la glycémie en diminuant la résistance à l’insuline. Ces médicaments sont de moins en moins prescrits au Canada et des mises en garde ont été émises par les organismes de surveillance à cause du risque d’accidents cardiaques et du risque de fracture noté chez certaines populations. À noter que les médicaments à base de rosiglitazone ont été retirés du marché européen fin 2010 en raison de leurs effets cardiovasculaires indésirables;
  • L’acarbose qui est un inhibiteur de l’alpha-glucosidase (Glucobay®) a pour effet de diminuer l'absorption des glucides dans l’intestin. Ils doivent être pris au moment d'un repas pour être efficaces et peuvent entraîner des ballonnements et des flatulences causés par les sucres non absorbés;
  • Les incrétino-mimétiques (ou incrétines) sont une nouvelle famille de médicaments dont font partie Januvia® (sitagliptine), Byetta® (exénatide), Onglyza® (saxagliptine) et Victoza® (liraglutide). Ils agissent en augmentant la sécrétion d’insuline après un repas, sans causer d’hypoglycémie. Les médicaments administrés par voie orale (sitagliptine et saxagliptine) ont un effet neutre sur le poids. Le Victoza® est nouvellement apparu sur le marché, il s’administre par injection et est associé à une perte de poids. Toutefois, il n’est pas indiqué en première ligne et ses effets et sa sécurité à long terme sont inconnus.

Les médicaments entraînant la perte de poids comme l’orlistat (Xenical®) peuvent être envisagés chez les personnes diabétiques souffrant d’obésité. Ils sont utiles pour améliorer la glycémie en permettant une perte de poids. Toutefois, leur coût est élevé et ils ne sont pas appropriés pour tous les patients.

Le traitement à l’insuline par injections est une option très valable, bien qu’on y ait recours souvent après un échec aux médicaments oraux. On peut aussi l’administrer de façon transitoire en cas d’hyperglycémie importante, d’infection, d’hospitalisation ou d’intervention chirurgicale, par exemple. En effet, des injections d’insuline peuvent s'imposer lorsque les médicaments ne suffisent plus, car la sécrétion d'insuline diminue avec le temps chez les diabétiques de type 2. On procède généralement à une injection par jour, souvent administrée le soir. Certaines personnes peuvent aussi être traitées par pompe à insuline.

 

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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