Cancer colorectal

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Cancer colorectal

Cancer colorectal

Le cancer colorectal se forme dans le côlon ou dans le rectum, la dernière partie du gros intestin. Un homme sur 14 et 1 femme sur 15 risquent d'avoir un cancer colorectal au cours de leur vie1.

Causes 

Le cancer colorectal est beaucoup plus fréquent dans les pays industrialisés. Les habitudes de vie, principalement l’alimentation, jouent d’ailleurs un rôle primordial dans son apparition. Cela explique, par exemple, que les Japonais, peu touchés par le cancer colorectal au Japon, le deviennent tout autant que leurs concitoyens américains quelques années après avoir émigré aux États-Unis et adopté leur diète. Certaines personnes peuvent le contracter en raison d’une prédisposition héréditaire. Mais dans 75 % des cas, l’hérédité n’est pas en cause.

  • L'âge : rares avant cinquante ans, les cancers colorectaux sont assez fréquents vers 65 ans
  • l'hérédité : le risque d'avoir un cancer colorectal est plus élevé si un proche a (eu) un cancer colorectal. Le risque est d'autant plus fort qu'il y a plus de gens atteints dans la famille, que ce(s) cas sont proche(s) (père, mère, frère, sœur), et que ce(s) cas sont jeunes. On a identifié des familles à très haut risque, où les gens ont une mutation spécifique qui les prédispose à ce cancer. Ces familles ne représentent cependant que 5 % des cancers colorectaux :
    • Polypose recto-colique familiale (en anglais FAP) où une multitude de polypes apparaissent chez TOUS les porteurs du gène Apc muté. À l'âge adulte, l'un de ces polypes dégénère forcément en cancer, sauf si on enlève le colon par une opération chirurgicale
    • Syndrome de Lynch, ou cancer héréditaire du côlon sans polypose (en anglais HNPCC). Moins de polypes que dans la FAP, et risque moindre de cancer, mais surveillance nécessaire par colonoscopies régulières.
  • les maladies inflammatoires chroniques du côlon, notamment la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse : après une vingtaine d'années, le risque d'avoir un cancer est d'environ 1/3 si tout le côlon est atteint.
  • le mode de vie joue aussi un rôle important. En effet, si nous ne pouvons changer notre âge ou notre hérédité, nous pouvons cesser de fumer, boire moins d'alcool, manger moins de charcuteries mais plus de légumes, et faire plus de sport.

Signes et symptômes du cancer colorectal

Un signe est un phénomène qui peut être observé et confirmé par un médecin ou un professionnel de la santé (une éruption cutanée par exemple). Un symptôme est quelque chose que seule la personne chez qui il se manifeste peut ressentir et connaître (la douleur ou la fatigue par exemple).

Il est possible que le cancer colorectal ne cause aucun signe ni symptôme aux tout premiers stades puisque la cavité abdominale offre beaucoup d'espace pour qu'une tumeur s'y développe. Les symptômes apparaissent souvent lorsque la tumeur provoque un blocage (occlusion) ou une ulcération (lésion) dans le côlon ou le rectum.

Les signes et symptômes du cancer colorectal peuvent aussi être causés par d'autres affections médicales. Il est donc important de consulter un médecin si des symptômes inhabituels se manifestent.

Les signes et symptômes du cancer colorectal sont les suivants :

  • changement du transit intestinal
    • rétrécissement des selles (causé par un blocage partiel du gros intestin)
    • selles rouges, sanguinolentes
    • selles noires, poisseuses (méléna)
    • présence de mucus dans les selles
    • diarrhée persistante
    • constipation persistante
    • saignement du rectum entre les défécations
    • sensation d'évacuation incomplète de l'intestin
    • besoin pressant d'aller à la selle
  • malaise abdominal
    • douleur
    • crampes
    • gaz
    • ballonnement
    • sensation de plénitude
    • masse parfois sentie dans l'abdomen
  • changements digestifs
    • nausées
    • vomissements
    • perte d'appétit
  • fatigue
  • perte de poids
  • anémie
    • habituellement causée par un saignement dans l'intestin
    • fatigue, essoufflement et faiblesse engendrées
  • occlusion intestinale (blocage)
  • perforation du gros intestin accompagnée de fièvre et de douleur
  • faiblesse
  • infections urinaires fréquentes (causées par la formation d'une fistule ou une perforation dans la vessie)

Les symptômes du cancer colorectal dépendent de l'emplacement de la tumeur dans le côlon ou de sa présence dans le rectum. Un blocage dans le côlon ascendant (côté droit) est peu probable puisque les selles qui se trouvent dans ce segment du côlon sont encore sous forme liquide et peuvent assez facilement contourner une occlusion partielle ou une constriction.

  • La présence de selles noires et poisseuses, soit le méléna, est habituellement associée aux tumeurs du côlon ascendant.
  • La présence de sang rouge clair provenant du rectum et mêlé aux selles ou qui les recouvre est plus fréquente dans le cas des tumeurs du côlon descendant (côté gauche) ou du rectum.

Signes et symptômes tardifs

Les signes et symptômes tardifs se manifestent quand la masse cancéreuse grossit ou se propage vers d'autres parties du corps, dont d'autres organes. Ce ne sont pas toutes les personnes atteintes d'un cancer colorectal avancé qui éprouveront les signes et symptômes tardifs qui suivent :

  • douleur abdominale intense
  • accumulation de liquide dans l'abdomen (ascite)
  • enflure du foie (hépatomégalie)
  • jaunisse
  • enflure des ganglions lymphatiques
  • douleur à la hanche ou à la fesse
  • difficulté à respirer
  • perte d'appétit

Dépistage 

Qui est concerné par ce dépistage ?

Le dépistage du cancer colorectal s'adresse aux hommes et aux femmes âgés de 50 à 74 ans. Il est organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 2009. La Flandre prépare actuellement un dépistage similaire. Pour Bruxelles et la Wallonie, un consensus a été établi entre médecins généralistes et gastro-entérologues pour réaliser ce dépistage par test Hemoccult®. 

Comment se déroule-t-il ?

Par la recherche de sang occulte dans les selles (test Hemoccult®).

Les personnes concernées seront invitées à se rendre chez leur médecin généraliste qui leur remettra le test Hemoccult®.  Ce test se fait à domicile. Il s’agit de prélever, sur trois selles successives, deux fragments minimes et de les déposer sur une plaquette de papier réactif. Ces 3 plaquettes sont ensuite envoyées dans un centre de lecture. Les résultats seront transmis au patient ainsi qu’à son médecin. 

Quand faut-il faire ce test?

Votre médecin généraliste vérifiera votre niveau de risque.

Si le risque est :

  • moyen (c.-à-d. pour les personnes âgées de 50 à 74 ans, asymptomatiques et sans facteurs particuliers), ce test doit se pratiquer tous les deux ans. En cas de résultat positif, votre médecin proposera un examen de l’intérieur du côlon et du rectum (coloscopie).
  • élevé ou très élevé (c.-à-d. pour les personnes ayant des antécédents familiaux ou personnels), votre médecin vous invitera à vous rendre chez le gastro-entérologue pour mise au point et réalisation d'une coloscopie totale.

Traitement 

Il y a différents types de traitements contre le cancer. La chirurgie est généralement utilisée pour enlever la tumeur et les ganglions lymphatiques environnants. Elle permet également d'enlever des métastases si elles ne sont pas trop nombreuses ou fixées à des structures vitales (parties du corps qui ne peuvent pas être supprimées). La chirurgie peut être faite par une incision standard ou avec une caméra et une incision beaucoup plus petite (chirurgie laparoscopique ou peu invasive). L’ablation du côlon s'appelle colectomie. Le type de colectomie dépendra où se trouve la tumeur (colectomie droite, colectomie gauche, etc...). Si le côlon entier doit être enlevé, il est appelé une colectomie totale. La jonction où les deux extrémités de l'intestin sont agrafées ou cousues ensemble s'appelle l'anastomose. Dans le cas du cancer rectal, le retrait d'une partie du rectum est appelé une résection antérieure basse alors que la suppression du rectum en entier et de l'anus (le muscle qui contrôle vos selles) est appelée une résection périnéale abdominale. Lorsque l'anus est enlevé, le patient aura besoin d'une colostomie permanente. Il s'agit d'un sac à l'extérieur de l'organisme dans lequel les mouvements de l'intestin se vident. Parfois, même quand l'anus est conservé (comme dans une résection antérieure basse) une iléostomie temporaire est nécessaire le temps que guérisse l'anastomose (jonction chirurgicale) entre le côlon et le rectum. Une iléostomie est comme une colostomie avec un sac à l'extérieur du corps pour l’élimination des selles. Même si une colostomie permanente provoque un changement dramatique dans la vie, la plupart des patients vivent très bien avec une colostomie. Ils peuvent nager, voyager, travailler, jouer au golf et faire toutes les choses qu'ils avaient l'habitude de faire avant la colostomie. Certains patients choisissent d'irriguer leur colostomie une fois tous les 1-2 jours et puis n'ont pas de selles à d'autres moments dans la journée.

La radiothérapie est un traitement contre le cancer qui utilise des radiations à haute énergie, rayons X ou d’autres types de radiation, pour tuer les cellules cancéreuses ou pour ralentir leur croissance. Elle est dirigée vers la zone spécifique de la tumeur primitive ou d’une métastase. La radiothérapie peut réduire ou complètement éliminer la tumeur et les ganglions lymphatiques environnants. Il y a différents types et séquences de rayonnement, y compris des radiations chaque jour pendant 5 jours ou 5 jours par semaine pendant 5 semaines. La chimiothérapie quant à elle, est un médicament qui est donné par voie intraveineuse ou orale. Le médicament circule dans le sang, dans le corps entier et tue les cellules cancéreuses partout où elles se trouvent. Les chimiothérapies souvent utilisées dans le cancer colorectal comprennent l'oxaliplatine, le 5-fluorouracile, le capécitabine et l’irinotecan. Les thérapies ciblées sont semblables à la chimiothérapie, mais elles utilisent des médicaments spécialement conçus pour cibler sélectivement les anomalies dans les cellules cancéreuses. Elles sont généralement utilisées en combinaison avec la chimiothérapie. Les agents ciblés couramment utilisés comprennent le bevacizumab et le cétuximab.
Les traitements pour le cancer du côlon et le cancer du rectum sont très différents et il est donc important de bien identifier le type de tumeur. Le traitement pour la maladie localisée (stades I-III) est également très différent du traitement pour la maladie métastatique (stade IV).

Traitement du cancer du côlon localisé : en général, les cancers du côlon localisés sont traités par chirurgie pour enlever la tumeur et les ganglions lymphatiques de drainage avoisinants. La période de récupération à l'hôpital se situe entre 3 à 7 jours et il faut prévoir entre 1 et 2 mois pour revenir à la normale. Sauf dans de rares circonstances, les deux extrémités de l'intestin sont cousues (ou agrafées) ensemble et une colostomie ou une iléostomie (voir description ci-dessus) n’est pas nécessaire.

Après la chirurgie, l'échantillon est envoyé à la pathologie où un pathologiste examinera la tumeur et tous les ganglions lymphatiques de drainage. En général, la chimiothérapie sera recommandée s’il n'y a aucune tumeur dans les ganglions lymphatiques (stade III) et dans certains cas où la tumeur aura pénétré dans la majeure partie ou la totalité de la paroi du côlon (phase II). Ce type de chimiothérapie est utilisé pour tenter de réduire le risque de réapparition du cancer. Il s'agit d'une chimiothérapie adjuvante. La chimiothérapie est administrée soit par voie intraveineuse (habituellement plus de 2 semaines) ou par un comprimé quotidien. La durée totale de la chimiothérapie est d'environ 6 mois et est habituellement démarrée entre 4 et 12 semaines après la chirurgie.

Traitement du cancer rectal localisé : pour le cancer du rectum (stade I) le seul traitement efficace est la résection chirurgicale. Pour les tumeurs rectales plus importantes ou celles qui se propagent vers les ganglions lymphatiques (stade II ou III), la chirurgie est généralement combinée avec la chimiothérapie et la radiothérapie. En général, la radiothérapie est donnée avant l'opération, lorsque cela est possible, mais peut également être donnée après la chirurgie. La radiothérapie peut être donnée à chaque jour pour 5 jours, suivi d'une chirurgie 1-2 semaines plus tard (rayonnement de courte durée) ou de 5 jours par semaine pendant 5 semaines (avec une faible dose de chimiothérapie), suivie d'une chirurgie 6-9 semaines plus tard (chimioradiothérapie de longue durée). Vos médecins discuteront du type de traitement le plus approprié pour vous. Tout comme pour le cancer du côlon, en fonction du rapport de pathologie, la chimiothérapie peut être recommandée après la chirurgie.

Traitement du cancer colorectal métastatique : le traitement du cancer du côlon et du cancer du rectum qui s'est déjà propagé à d'autres organes peut varier considérablement, selon la situation et le patient. Dans la plupart des cas, une chimiothérapie est donnée, souvent en conjonction avec un agent ciblé. Certains patients peuvent avoir une tumeur qui peut être enlevée par la chirurgie, et par conséquent une ou plusieurs interventions chirurgicales peuvent être recommandées, selon le nombre et la localisation des métastases. La radiothérapie est parfois utilisée pour contrôler les symptômes de douleur ou de saignement et peut parfois être utilisée avant la chirurgie afin de réduire la tumeur.

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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