Anorexie

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Anorexie

Anorexie

L’anorexie (du grec ancien : ἀνορεξία / anorexía, « absence de désir ») est un symptôme qui correspond à une perte de l'appétit. Lorsque la perte d'appétit est partielle, il conviendrait plutôt de parler d'hyporexie Dans les faits, le terme est très souvent abusivement utilisé pour désigner exclusivement l'anorexie mentale qui est un trouble psychopathologique complexe et spécifique, au cours duquel il n'y a pas de perte de l'appétit mais au contraire une lutte active contre la faim et l'absorption d'aliments. Le terme est également souvent employé lorsque l'individu conserve son appétit mais ne peut pas manger en raison de sensations de type nausée ou de dégoût de la nourriture; le termedysphagie semblerait alors approprié mais sa définition médicale est plus restrictive même si l'on parle parfois de dysphagie capricieuse en cas d'origine émotionnelle. L'anorexie est fréquemment accompagnée de telles sensations nauséeuses en raisons des nombreuses causes communes à ces deux états. L'anorexie n'est pas spécifique à l'être humain, elle est bien connue des vétérinaires et a également été mise en évidence aux cours de recherches sur des souris

Causses 

Des facteurs déclenchants sont en cause dans l'anorexie.

Le risque d'anorexie peut être favorisé par plusieurs types de facteurs.

Les causes de l'anorexie, elles, sont souvent dues à des facteurs déclenchants.

Il est important de connaître :

  • les symptômes de l'anorexie,
  • les troubles associés de la personne anorexique,
  • et les conséquences de l'anorexie.

Causes de l'anorexie : un processus progressif

L'anorexie mentale n'est pas une maladie aiguë qui apparaît brusquement.

C'est un processus dans lequel la jeune fille prédisposée entre peu à peu et s'installe lentement.

Les premières privations, mineures ou accidentelles, ne se transforment en régime prolongé que sous l'influence de facteurs de maintien.

Le déclenchement initial : privation ou perte de poids

Dans l'histoire personnelle d'une anorexique, on retrouve généralement une première situation :

  • de privation alimentaire,
  • ou de perte de poids comme tout le monde en connaît au moins une fois dans sa vie.

Ces premières privations ou pertes de poids peuvent être provoquées par différents facteurs.

Une première perte de poids due au stress

Un épisode stressant est souvent identifié a posteriori comme porte d'entrée dans le processus anorexique :

  • la puberté et ses transformations physiques et psychiques, les premières règles vécues comme une souillure,
  • la découverte de l'autre sexe et les premiers émois amoureux ou la première rupture, parfois une agression sexuelle, un viol ou une relation incestueuse,
  • un changement d'école, un déménagement, le départ du domicile parental,
  • le divorce des parents,
  • un deuil, notamment la perte d'une grand-mère,
  • une prise de poids involontaire.

la pression de l'entourage ou de l'environnement

Les premières privations sont parfois déclenchées par :

  • les moqueries et les remarques désagréables de l'entourage (famille, camarades de classe, enseignants, professeurs de danse ou de sport),
  • la lecture d'articles (presse, internet) ou la vision de reportages télévisés sur les bienfaits de la minceur, de tel ou tel régime, les méfaits du surpoids,
  • la recherche d'identification à un modèle connu (actrice, mannequin, chanteuse, etc.) ou à un idéal féminin plus théorique,
  • l'initiation au régime par une camarade ou une proche, parfois à la demande d'un médecin.

La perte involontaire de poids : maladie, dépression, etc.

Une première perte de poids peut être involontaire.

C'est le cas par exemple lors :

  • d'une maladie infectieuse,
  • d'un accident,
  • d'un état dépressif, etc.

Visitez notre site entièrement dédié à la dépression

 le maintien des privations alimentaires

L'entrée dans le processus anorexique suppose le maintien du comportement alimentaire anormal, sous l'influence de divers facteurs.

Les sensations personnelles de bien-être

Une première perte de poids procure souvent une sensation de bien-être que l'adolescente ou la jeune adulte va chercher :

  • à prolonger,
  • ou à renouveler.

Elle permet d'éviter ou de réduire certains facteurs de stress liés au regard des autres.

La restriction alimentaire diminue les sensations digestives perçues comme désagréables après un repas : douleurs abdominales, ballonnements, nausées.

Les réactions de l'entourage

Les réactions de la famille et des proches ont une incidence sur le processus :

  • les réactions positives (approbation, félicitations) de la famille, du médecin traitant, des amies :
    • encouragent la jeune fille à poursuivre sa perte de poids,
    • procurent à la jeune fille une satisfaction personnelle qui complète ses sensations de bien-être,
  • les réactions négatives (hostilité, remarques désobligeantes) :
    • peuvent paradoxalement renforcer la volonté de l'adolescente d'affirmer la maîtrise qu'elle exerce sur son corps, son alimentation, son comportement,
    • sont aussi perçues comme la marque indispensable de l'intérêt suscité : plus les réactions sont hostiles, plus l'adolescente se sent exister.

Maintien du processus : les fausses croyances

Les fausses croyances favorisent le maintien du processus anorexique :

  • une fausse image de soi, l'anorexique se voit toujours plus grosse qu'elle n'est en réalité, un trouble qui persistera même quand elle aura atteint une maigreur extrême,
  • une peur incontrôlable du surpoids, qui pousse la jeune fille à se peser une ou plusieurs fois par jour et à chercher à tout prix à rentrer dans des vêtements de taille inférieure à la taille réelle,
  • une véritable phobie de la graisse sous-cutanée, surtout au niveau des cuisses et du bassin,
  • la certitude que la minceur est un atout de réussite professionnelle,
  • la peur ou le refus de la féminité, dans une relation complexe à la mère ou au modèle féminin familial.

Traitement

La thérapie la plus utilisée, et la plus efficace dans le traitement de l’anorexie est la psychothérapie, qui se réalise par deux approches :

  1. une approche analytique
  2. une approche comportementale

L’approche analytique consiste à déterminer les causes du mal être du patient, à comprendre sa vision de son corps en le faisant partager son histoire. Ce dernier apprend aussi à découvrir des facettes cachées de sa personnalité et à les accepter. L’approche comportementale vise à aider le malade à changer son attitude face à la nourriture. Il apprend progressivement à retrouver un comportement alimentaire normal en commençant par des bases : manger lentement, à des heures fixes, ne pas succomber aux tentations. Il peut également suivre des exercices de relaxations pour diminuer son anxiété face au repas. Enfin, si la crise de l’adolescent affecte la cellule familiale, ou au contraire les conflits familiaux expliquent la crise de l’adolescent, une thérapie familiale est préconisée. Ces thérapies durent entre trois à six mois, avec une vingtaine de séances. Dans 50% des cas, elles se couronnent d’un succès, par une stabilisation d’un poids normal et une reprise d’un comportement alimentaire normal. D’autres thérapies comme la phytothérapie ou la sophrologie se développent en complément à la psychothérapie, qui reste le traitement psychologique de base du patient.

 

Le rôle de la diététicienne

La diététicienne s’entretient avec le patient pendant des séances de 2 à 3 heures, chaque semaine. Elle veille à mettre son patient en confiance. L’anorexique fait un premier travail qui consiste à noter ce qu’elle mange dans une journée. Concernant son poids durant le traitement, le patient en perd encore les deux premières semaines, puis se stabilise les deux semaines suivantes et augmente légèrement après un mois de traitement. La diététicienne détermine les carences les plus importantes à partir d’une analyse de sang et indique les aliments les plus urgents, par exemple du sucre lent pour combler un manque de triglycérides. Elle peut aussi aggraver les résultats pour faire réagir son patient. Globalement, le régime de la diététicienne commence par des produits light pour prouver au patient que l’objectif est de prendre du poids et non de la graisse.

 

Le cas de l’hospitalisation, pour les cas extrêmes

La nécessité d’hospitaliser le malade peut être déterminée dès la première consultation chez le médecin. L’indice de masse corporelle permet d’évaluer la gravité de la pathologie chez le patient : un IMC inférieur à 13 indique une dénutrition très grave, et inférieur à 11, la vie du patient est en jeu. A l’hôpital, le traitement associe régime équilibré et suivi psychologique. A son arrivée, le malade est immédiatement pesé et mesuré, puis l’équipe soignante détermine le poids idéal à atteindre. La différence entre le poids objectif et actuel est divisée en trois pour le suivi du traitement en trois phases :

  1. Isolement du patient : Dans la première phase, le patient n’a pas le droit de visite ni de téléphone, ni d’exercer une activité. A la moitié du poids objectif de la première phase, le patient assistera à des réunions de groupes, sera suivi par un psychologue, et recevra 2 heures de visite par semaine. Si le poids objectif de la première phase est atteint, la phase 2 commence.
  2. Premières sorties : Dans la phase 2, le patient peut sortir quelques heures durant le week-end et aura droit à un appel par semaine.
  3. Week-end à la maison : Enfin, dans la phase 3, le patient pourra rentrer tout le week-end.

 

Source : Revue des Maladies de A à Z 

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